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Poème de Dja Tchekapa

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statue bouddha inde
statue bouddha inde


Ayant abandonné mon pays et mes proches,

J’ai produit la vertu libre d’attachement.

A la résidence de l’Ami de Vertu,

J’ai produit la vertu de l’écoute, de la réflexion et méditation.

Maintenant, bien que je meure, je n’ai pas de regrets.

Je n’ai pas vénéré mes proches comme des dieux,

Je porte des haillons et me tiens à une place inférieure,

Je ne manifestais pas de découragement vis-à-vis de mes amis,

Je n’ai pas cherché la célébrité ni amassé de richesses,

Maintenant, bien que je meure, je n’ai pas de regrets.

J’ai abandonné la croyance populaire, la religion des dieux et les honneurs,

La vénération des bienfaiteurs comme des dieux,

Et la vénération des nonnes.

J’ai pratiqué la vie du Grand Sage.

Maintenant, bien que je meure, je n’ai pas de regrets.

Ceux qui avaient belle apparence et richesse,

Je ne les ai pas honorés.

Je n’ai pas été usurier, je n’ai pas fait de commerce,

Je n’ai pas fait de maison et n’ai pas eu en charge de monastère.

Maintenant, bien que je meure, je n’ai pas de regrets.

Dja Tchekapa




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