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Muna, le silence mental, pour apaiser votre agitation mentale

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Pour arrêter d’être submergé par les poisons mentaux et l’agitation cérébrale, arrêtez-vous. Libérez-vous de vos conditionnements mentaux. Si vous sentez que des pensées chaotiques et constantes jaillissent de votre cerveau sans que vous les choisissiez ou les contrôliez, arrêtez ce cinéma intérieur qui vous dirige plus que vous ne le dirigez. Reprenez la maitrise de vos pensées et donc de votre vie avec Muna.

Muna, le silence mental, pour apaiser votre agitation mentale

Chaque Lundi, Gandhi pratiquait « Muna », le silence verbal. Même lorsqu’il recevait des visiteurs importants, il restait dans le silence. Ecoutant attentivement son interlocuteur, il répondait parfois de manière laconique par une ou deux phrases écrites sur un papier. Ainsi le Mahatma restait concentré sur sa pratique pour développer un calme intérieur et une certaine clairvoyance.

Connu par le yoga, pratiqué en Inde par certains bouddhistes, Muna, le silence mental, apporte très vite de nombreux avantages : tout d’abord, un repos neuronal surtout s’il s’accompagne d’un respiration conscientisée, un ralentissement du flux des idées qui se chevauchent et se combattent. Le silence verbal sans prononcer de mots appelle au silence du cerveau, à l’apaisement des émotions. Car le véritable Muna ne se résume pas suspendre les paroles, mais entraine à atteindre le silence intérieur où le pratiquant devient le spectateur de sa paix intérieure qui cout-circuite l’arrivée de nouvelles pensées agitées.

Pour nous tous, occidentaux en suractivité nerveuse et émotionnelle, stimulés par les mails, sms, écrans, par les zappings constants d’une situation à une autre, Muna devient une parenthèse de sérénité.
Vous pouvez le pratiquer en position assise, debout ou allongée… Stoppez vos mouvements corporels, à l’exception bien sûr de vos mouvements respiratoires, et suspendez votre parole pendant de longs moments pour sortir des discours intérieurs et des ruminations sans fin. Votre seule sonorité doit se résumer à l’écoute du bruit de votre respiration.

Si vous avez des difficultés à pratiquer Muna dans l’immobilité, marchez dans la campagne ou en ville, sans formuler des pensées dans votre tête. Marchez et écoutez votre silence intérieur. Même si cela ne vous semble pas simple, en pratiquant régulièrement, vous allez développer une forme d’apaisement mental et émotionnel.

Muna devient un raccourci pour éliminer vos poisons mentaux et vos ruminations et atteindre une forme de paix bienveillante.

Alain Delaporte-Digard pour Buddhachannel.tv

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