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Voyage sur mesure au Laos, entre aventure et méditation

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Pays d’histoire, de religion et de culture, le Laos est aussi une destination d’expérience. Entre deux visites de temples, la jungle s’explore à dos d’éléphant.

Le Laos à dos d’éléphant

Les éléphants suivent un rythme lent et balancé. Sur leur dos, les estomacs s’accrochent. Au mois au début. La situation n’est pas des plus confortables, mais les passagers finissent vite par l’appréhender. Installés dans de petites nacelles solidement attachées au large ventre du pachyderme, ils se laissent transporter dans la jungle de Pakbeng, au nord-ouest du Laos.

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Sans ralentir sa pérégrination, l’éléphant passe de temps à autre sa trompe au-dessus de sa tête et la présente à ses passagers. Le mahout, le guide, monté à l’encolure d’un autre animal, fait comprendre qu’il demande à manger. Au fil du voyage, la bête engloutira sans mal tout un sac de bananes. Un peu plus petits et légers que leurs cousins africains, les éléphants d’Asie, du haut de leurs trois mètres et six tonnes de moyenne, peuvent avaler jusqu’à 250 kilos de nourriture par jour.

Autrefois, le Laos s’appelait Lan Xang, « le pays au million d’éléphants ». Bien moins importante en réalité, la population s’élève aujourd’hui à plusieurs milliers d’individus et, malgré une baisse drastique depuis les années 1970, le pays reste la région d’Asie la plus peuplée de pachydermes. Environ la moitié de ces éléphants d’Asie est domestiquée, mais plus pour les mêmes raisons. Jadis utilisés pour un usage agricole, ils ont été remplacés par les machines et la technologie et sont donc aujourd’hui dressés pour le tourisme. Malgré leur taille imposante, ces animaux sont donc habitués au contact humain. Certains ont même un caractère presque câlin.

La randonnée de deux heures suit la vallée creusée par le Mékong, entre les collines habillées d’une jungle luxuriante. Perchés sur le dos des éléphants, les passagers peinent à détourner le regard de ces majestueux paysages. Enfin, la troupe arrive à un village. Celui des éléphants, qui, à peine débarrassés de leurs charges, se précipitent vers un petit porche typique, en bois et en bambou. C’est l’heure du déjeuner. Les explorateurs laissent leurs montures tranquille et profitent de leur côté d’un traditionnel repas lao.

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Après manger seulement commence un cours particulier sur les éléphants. De la théorie et des informations biologiques, démographiques et historiques, et puis deux chapitres ludiques sur la pratique. D’abord, apprendre à monter. A l’aller, une plate-forme permettait d’accéder sans mal à la nacelle. Cette fois, il s’agit de grimper à l’encolure de l’animal, sans échafaudage. Bien dressé par son maître, l’éléphant se penche en avant et plie une patte. Son genou servira d’étrier. Après quelques tentatives et échecs, le pachyderme se redresse et son cavalier se stabilise. Là, les mahout dévoilent un autre secret : le vocabulaire de guidage. Paï pour avancer, toy pour s’arrêter, say pour tourner à gauche… Les mots sont courts, mais l’intonation est importante. Et les Laotiens s’amusent de l’originalité (et de l’inefficacité) des accents.

Une fois tout le monde bien accroché, le troupeau se dirige vers le point d’eau. C’est la dernière expérience que les touristes vivent avec les éléphants. Sans attendre l’avis de leurs passagers, ils se jettent à la flotte. Pour eux, c’est une partie de plaisir. Leur charge, si elle ne plonge pas d’elle-même, sera gentiment propulsée à l’eau sous les mouvements de la monture. Un dernier instant de jeu pour conclure une journée marquée par une complicité assez inattendue entre l’homme et l’éléphant.

Luang Prabang la spirituelle

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Le ciel s’éclaircit à peine que retentissent les premiers bruits sourds et secs du tambour, espacés, puis de plus en plus rapides. Après un court silence, une nouvelle série de coups résonne d’un autre côté. Puis une autre. Les réponses des autres temples. Une file de moines vêtus de leurs toges orange sort alors de chaque monastère. C’est l’heure du Tak Bat.


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