En 1975, les Khmers rouges prennent le pouvoir d’assaut. Bour Kry parvient à s’exiler en France un an plus tard. Soucieux de justice, garante du message de paix qu’il entend universaliser, il obtient une rencontre au Vatican avec le pape Jean Paul II : il lui demande d’engager l’Eglise catholique à dénoncer la politique meurtrière menée au Cambodge.
Sa fuite du régime réveille les esprits. L’amitié partagée par les deux peuples depuis une centaine d’années en fait de Paris la terre d’asile privilégiée des flots de réfugiés Cambodgiens.
En 1977, Bour Kry décide de monter la première association religieuse : L’Association bouddhique khmère. Il facilite ainsi l’intégration des nouveaux venus, chaque jour plus nombreux. L’association se développe au fil du temps, si bien qu’en 1980, à Créteil, il entreprend la construction d’une pagode et par là-même rebaptise l’association : « Vatt Khemeraram » (monastère khmer) dès son inauguration, au cours d’une célébration bouddhiste. Il accueille aujourd’hui une centaine de jeunes, confiés par des parents trop pauvres pour subvenir à leurs besoins vitaux.
Deux ans plus tard, il fonde l’association humanitaire « Secours bouddhique international » et organise en 1990 une marche de la paix en Inde, lieu de naissance du bouddhisme.
Il crée ainsi en 1995 L’institut bouddhique Proah Sihanouk Dhammadhiraj situé à 45 km de la ville de Phnom Penh.
Participant à de nombreuses conférences internationales pour délivrer son message de paix et de tolérance, il s’engage également dans la lutte contre le SIDA et tend à prévenir de la dépendance vicieuse engendrée par les drogues et la cigarette.
Magali Lacroze pour www.buddhachannel.tv
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