La vie de Xuanzang au Septième siècle de notre ère est un vrai roman d’aventures. Personnage hors norme et hors frontière, issu d’une famille de lettrés, son histoire a inspiré de nombreux artistes au fil des siècles, cette fascination ayant même produit de nos jours des dessins animés, des films, des feuilletons télévisés, des histoires pour enfants.
Il y a 1350 ans, Xuanzang, moine bouddhiste infatigable, explorateur des Livres sacrés, a pris son baton de pèlerin à la recherche des grands textes en sanskrit.
En 2006, deux moines bouddhistes, l’un de Chine Populaire et l’autre de Taiwan, avec deux disciples de Hong Kong et de Macao, préparent un voyage de six mois depuis la vieille ville de Xi’an, dans la province de Shaanxi. Ce pèlerinage sur les traces de Xuanzang passera par le Pakistan et le Népal jusqu’à Nalanda, la fameuse université bouddhique de l’empereur Ashoka. Mais la différence de Xuanzang, ses successeurs ne recherchent pas des textes en Sanskrit. Ils espèrent simplement une meilleure communication et un échange culturel entre la chine Populaire et Taiwan. Ce voyage est aussi décrit comme « très significatif » dans cette année consacrée à l’amitié de la Chine et l’Inde. Le voyage donnera également au public une meilleure image du bouddhisme.
Une télévision ta Phoenix TV couvrira l’évènement à travers des missions régulières.
La vie de Xuanzang au Septième siècle de notre ère est un vrai roman d’aventures. Ce moine bouddhiste chinois du Henan est un personnage hors norme et hors frontière. Son histoire a inspiré de nombreux artistes au fil des siècles, cette fascination ayant même produit de nos jours des dessins animés, des films, des feuilletons télévisés, des histoires pour enfants.
A 16 ans, il s’enfuie vers Xi’an. Il apprend le sanskrit et étudie le bouddhisme métaphysique Yogchra qui naquit en Inde avant de se difuser en Chine. Puis il fait un rêve qu’il doit voyager en Inde. Il doit fuir la Chine de façon romanesque et se cacher en passant par le désert de Gobi. Il visitera Samarcande, Tachkent, passera par l’Afghanistan, le Pakistan actuel, le cachemire… faisant de lui un Marco Polo des Textes Sacrés.
Son travail de traduction nous permet aujourd’hui de connaître des textes indiens depuis longtemps disparus en Inde.
Pour découvrir plus, dévorez « LE SINGE PELERIN » par Wou Tch’eng-En, éditions Payot.
Alain Delaporte-Digard pour www.buddhachannel.tv