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Planter un arbre, c’est un geste d’amour pour le vivant.

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Du 15 octobre au 15 avril, six mois propices à la plantation des arbres ; aujourd’hui cela devient une urgence. Le végétal est le premier des palliatifs, la première réponse face à la pollution de l’air, des sols et de l’eau ; les arbres, comme les fleurs nous sont indispensables pour vivre. Les peuples de l’Antiquité le savaient déjà, les chamans aussi : ils disent qu’ils sont nos grands-pères sacrés. Ces gens qui croyaient en la naissance divine des choses de la nature, comme à celle du premier homme et de la première femme, savaient aussi combien les plantes leur étaient précieuses pour vivre ; et ils leur témoignaient du respect.

arbre
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Avec votre troisième œil (au centre de votre front, un peu au-dessus de la racine de votre nez) vous ouvrez un autre mode de perception qui vous permet de voir l’âme des êtres animés et celle du végétal, son corps spirituel est visible. Maintenant, des études scientifiques révèlent que les êtres vivants dont les hommes, ont un corps de radiance qui émet de la lumière et de la chaleur.

Voir sur le sujet l’article de
http://www.soleil-interieur.com/Html/ BioContact113/DanzePoppMangerVivant.htm

Sur la Planète Terre, le monde des plantes commença il y a plus de trois milliard d’années avec la formation des premières algues. Les êtres régents des végétaux ont su programmer leurs évolutions pour qu’ils s’adaptent aux difficiles conditions de vie qu’ils traversèrent par mutation et adaptation. Il en est de même pour les grands animaux aquatiques qui aujourd’hui sont délibérément massacré et transformé en pâté pour chiens ou chats, et même en nourriture d’autres aquatiques. Je n’oublie pas les grands mammifères herbivores dont les territoires rapetissent et les grands singes qui deviennent viande dite de brousse.

Les croyances humaines (voir l’Histoire des religions de Mircea Eliade et Le Rameau d’or de James Frazer) ont évolué au rythme des créations de villages, villes et mégalopoles ; mais aussi avec l’extension des terres défrichées pour l’agriculture, l’élevage et l’appropriation des richesses du sous-sol pour l’industrie. Cette évolution des croyances est relativement récente, c’est-à-dire moins de deux mille ans où l’homme monothéiste déclara que Dieu lui avait donné la Terre pour qu’il vive, lui et sa descendance. Les croyants en ce Dieu unique ont systématiquement martyrisés et détruits les peuples polythéistes qui pensaient différemment.

En chamanisme, les arbres évoluent au sein de clans, c’est-à-dire tous les chênes appartiennent à l’âme du chêne, il en est de même pour tous les peupliers, les saules, les baobabs etc…Les chamans le voient et ils communiquent avec l’âme des êtres sensibles ; toutes ces formes de vie possèdent aussi une âme sensible, c’est-à-dire un corps qui évolue dans les plans de consciences de son aura.

Il y a le corps physique des êtres et pour le végétal c’est sa racine, son tronc ou sa tige, ses branches, ses feuilles et ses fleurs ; et il y a son âme que vous pouvez percevoir avec votre troisième œil. Cette question de la nature spirituelle des arbres fut aussi posée au Bouddha : les arbres ont-ils la nature du Bouddha ? Il répondit oui.

L’autre monde est vaste, il est constitué de plusieurs niveaux. Sept, neuf ou treize pour les mondes dits du Haut, selon les sociétés de chamans ; et autant pour les mondes dits du Bas. Entre ces deux mondes, il y a celui, dit du Milieu où sont les choses et les personnes qui ont un corps physique. Les mondes les plus subtils n’ont pas de ressemblance avec des paysages connus. Seuls les mondes les plus proches, restent dépendants des rites agraires ou citadins et les reproduisent.

Lorsqu’ils souhaitaient communiquer avec le non visible, des initiés se retiraient dans des forêts, des montagnes, sur une île, ou dans la pénombre d’une grotte. Là, ils jeûnaient et ils méditaient pour implorer une vision. Des amérindiens creusent une fosse en pleine terre pour y rester en prière.
De même que le monde où nous vivons commença avec le végétal, de même il se terminera lorsque l’âme des arbres n’en trouvera plus pour continuer de vivre sur cette Terre. La nature est la matrice de la vie : planter un arbre, c’est un geste d’amour pour le vivant.

Pour exemple le projet de ceinture verte en Mongolie
http://www.talynmongol.net/article.php3?id_article=23

La Mongolie qui doit faire face à un problème extrêmement sérieux : la poussière du désert de Gobi, balayée par les tempêtes d’Asie centrale, transportée plus à l’est en Asie et au-delà ; les effets des nuages de poussière du désert de Gobi sont aussi sensibles au-delà du sud de la Mongolie et dans le nord de la Chine. Ils provoquent l’assombrissement du ciel en Chine et en Corée, la fermeture des aéroports, de nombreuses maladies respiratoires et par là même des conflits politiques. Source Yahoo

Dès lors, plusieurs pays se sont réunis autour d’un projet intitulé « La muraille verte », avec pour objectif de tenter de remédier à ce problème et à l’avancée du désert de Gobi. C’est ainsi qu’on peut lire dans The Wall Street Journal : « Il y a plus de deux mille ans, la Chine commençait à construire une grande muraille. Aujourd’hui, la Mongolie construit sa propre version de la chose, quasi invraisemblable : une rangée décousue de pins, saules, genévriers, aubépines, trembles et autres arbres que le pays espère voir s’étendre sur 3 000 kilomètres à travers le désert ».

Le grand oublié, c’est l’incidence directe des élevages de chèvre et de mouton sur la déforestation. La salive du mouton stérilise le sol où aucun arbre ne pourra se semer. Etre végétarien devient un geste vital pour les générations futures.

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