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Iris de Hermann Hesse

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THEATRE ESSAÏON

6 rue Pierre au Lard 75004 Paris

M° Rambuteau ou Hôtel de Ville

Les MARDIS à 20h, du 26 octobra au 30 novembre 2010

Les MARDIS et JEUDIS du 2 décembre au 27 janvier 2011

Réservations 0142784642


DE QUOI PARLE HERMANN HESSE?


De nous. De notre société.

De la formidable capacité masculine à se perdre et se détruire, en étant coupé de l’intime.

iris-2.jpgHermann Hesse a utilisé sa vie comme creuset de son inspiration littéraire et poétique. Il a continuellement cherché à comprendre les raisons de ses souffrances en allant au plus intime de lui-même, avec une incroyable exigence.
Par sa psychanalyse avec Jung et l’un de ses disciples, par ses recherches continuelles et sa grande connaissance des sagesses orientales, Hermann Hesse est devenu une sorte de spécialiste de l ‘être humain et de ses crises existentielles.


En racontant la vie d’Anselme, Hermann Hesse met l’accent sur un moment clé de l’existence, le passage de la puberté, que la société occidentale ne sait pas accompagner.


A la fin de l’enfance, quand le système sexuel et la voix commencent à se mettre en place, Hermann Hesse souligne la rupture d’Anselme avec son monde sensoriel et intime où la nature est extrêmement présente, bienveillante et en communion avec le cosmos.

Cette mue transforme la quête intérieure de l’enfant en quête extérieure de l’adolescent, puis, pour l’ homme, en conquête : savoir, pouvoir, statut social, argent, femmes… Le cerveau gauche devient tout puissant.

Le besoin d’Anselme de reconnaissance est d’autant plus fort que l’absence de père est totale.

Les crises et les stigmates de notre société portent le témoignage de ce schéma. La perte de mémoire, la rupture avec l’être intérieur laissent place à la toute puissance des désirs.


Contrairement aux hommes, le cycle lunaire des femmes leur permet de garder davantage le contact avec l’intime.


Sur la route d’Anselme, Iris. Comme un contraire magnétique.

Femme mystérieuse, à l’image de la fleur, hors du monde, elle interroge Anselme et, comme un maître zen, va déclencher une mutation décisive en le poussant sur la voie de sa mémoire perdue.

Pour cela, il faudra qu’Anselme renonce à ses désirs, retrouve son âme d’enfant et le lien avec son être intérieur. Alors, Anselme pourra percer le mystère de l’image et découvrir que la matière n’est autre que le vide. Ce que les sagesses orientales appellent la Voie ou l’ Eveil.

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