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Les dégradations de l’environnement

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Les dégradations de l’environnement

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Notre planète se dégrade depuis de nombreuses années, mais la prise de conscience est récente. Voici quelques dégradations de notre belle nature :

Le réchauffement climatique lié à l’effet de serre

Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire ou réchauffement global, est un phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère, à l’échelle mondiale et sur plusieurs années. Dans son acception commune, ce terme est appliqué au changement climatique observé depuis environ vingt-cinq ans, c’est-à-dire depuis la fin du xxe siècle. La plupart des scientifiques attribuent à ce réchauffement global une origine en grande partie humaine. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est chargé d’établir un consensus scientifique sur cette question. Son dernier et quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays différents, affirme que la probabilité que le réchauffement climatique depuis 1950 soit d’origine humaine est de plus de 90 %3. Cette thèse est néanmoins encore contestée par une minorité de scientifiques.

Le trou de la couche d’ozone

La couche d’ozone ou ozonosphère désigne la partie de la stratosphère contenant une quantité relativement importante d’ozone (concentration de l’ordre d’un pour cent mille). Son existence est démontrée en 1913 par Charles Fabry grâce à son interféromètre optique. Cet ozone est produit par l’action du rayonnement solaire sur les molécules de dioxygène à haute altitude (entre 20 et 50 km d’altitude).

À cette haute altitude, la couche d’ozone a pour effet d’absorber la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet, qui se trouve être dangereux pour les organismes vivants.

On distingue :
– le « bon ozone » présent dans la couche stratosphérique (objet de cet article), bon car il nous protège des rayons UV (ultraviolet) ;
– le « mauvais ozone » présent dès la couche basse de l’atmosphère (troposphère : du sol jusqu’à environ 20 km d’altitude), mauvais car c’est celui que nous respirons et qui présente selon sa concentration une certaine toxicité.

En l’absence de cette couche d’ozone, la vie n’aurait été possible que dans les océans, à une distance suffisante de la surface des eaux. Ce fut le cas au cours de l’éon Archéen, lorsque l’atmosphère de la Terre était dépourvue de dioxygène (et donc d’ozone).

À la fin des années 1970, des recherches scientifiques en Antarctique ont mis en évidence une diminution périodique de l’ozone dans cette région polaire. Ce que l’on a appelé le « trou de la couche d’ozone » se forme au printemps dans l’Antarctique (à la fin de la nuit polaire) et s’agrandit pendant plusieurs mois avant de se réduire.

La déforestation

La déforestation est le phénomène de régression des surfaces couvertes de forêt. Elle résulte des actions de déboisement puis de défrichement, liées à l’extension des terres agricoles. Elle résulte aussi d’une exploitation excessive ou anarchique de certaines essences forestières et de l’urbanisation.

Du fait de la tolérance de nombreux pays, comme le Brésil ou Madagascar, vis-à-vis du développement de l’agriculture en zones boisées, la déforestation actuelle concerne surtout les forêts tropicales. En 2005, elle a été qualifiée d’« alarmante » par la FAO1.

La destruction de la forêt est responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement climatique.

La régression accélérée de la biodiversité

La conservation de la biodiversité est devenue un motif de préoccupation mondiale. Bien que tout le monde ne soit pas forcément d’accord sur le fait qu’une extinction massive soit en cours, la plupart des observateurs admettent la disparition de nombreuses espèces, et considèrent essentiel que cette diversité soit préservée, selon le principe de précaution.
L’érosion de la biodiversité était l’un des sujets les plus discutés lors du Sommet pour le développement durable, à Rio de Janeiro, dans l’espoir de la mise en place d’un fond de conservation global pour le maintien des espèces et des collections (conservatoires, banques de graines, etc…).

La gestion des déchets

– Les déchets biodégradables ou compostables (résidus verts, boues d’épuration des eaux, restes alimentaires…), qui s’assimilent en première approche à la biomasse. Ces déchets sont au moins pour partie détruits naturellement, plus ou moins rapidement, en général par les bactéries, champignons et autres micro-organismes et/ou par des réactions chimiques (oxydation, minéralisation), laissant des produits de dégradation identiques ou proches de ceux qu’on peut trouver dans la nature, parfois néanmoins contaminés par des résidus de pesticides, de métaux, dioxines, etc, selon leur origine. Ils peuvent être revalorisés par différentes filières (bioénergie, biocarburants, Compostage/amendements/engrais…).

– Les déchets recyclables (matériaux de construction, métaux, matières plastiques) : ces matériaux peuvent être réutilisés tels quels (via des recycleries ou ressourceries) dans d’autres domaines ou recyclés : par exemple, les métaux sont refondus et réintégrés dans de nouvelles pièces, les plastiques sont hachés et servent de rembourrage ou de combustible…

– Les déchets ultimes qui « ne sont plus susceptibles d’être traités dans les conditions techniques et économiques du moment». Eux seuls devraient encore pouvoir être mis en décharge (depuis le 1er juillet 2002 en France), après inertage le cas échéant, pour les plus dangereux.

– Les déchets spéciaux et déchets industriels dangereux (DID) anciennement appelés déchets industriels spéciaux (DIS), à la différence du déchet banal peuvent entrer dans la catégorie des déchets dangereux, dont font partie les déchets toxiques et les déchets radioactifs qui doivent faire l’objet d’un traitement tout à fait particulier en raison de leur nocivité particulière liée à la radioactivité. Parmi les déchets nucléaires, on distingue les déchets radioactifs ultimes qui « ne sont plus susceptibles d’être traités dans les conditions techniques et économiques du moment ». Les déchets radioactifs en raison de leur nocivité particulière liée à la radioactivité. On les classe aussi selon leur durée de vie (d’activité).

Le problème des ressources en eau

L’eau, ressource limitée mais indispensable à la vie et aux activités humaines, telles qu’activités agricoles, industrielles et domestiques (alimentation en eau potable), ainsi qu’au fonctionnement des écosystèmes terrestres, doit sa dimension géopolitique à une répartition inégale des ressources selon les pays et au caractère transnational de nombreux cours d’eau. Sa gestion nécessite une coopération au niveau régional mais peut entraîner des tensions entre États voisins dans de nombreuses parties du monde. La gestion de l’eau dans le monde s’annonce comme l’une des préoccupations majeures du xxie siècle.

La régression et dégradation des sols

La régression d’un sol est essentiellement due à l’érosion. Elle et correspond à un phénomène de rajeunissement d’un sol (retour vers l’état opposé au stade climacique).

La dégradation d’un sol résulte souvent d’une combinaison de facteurs1, incluant éventuellement la régression, qui conduisent le sol vers une évolution différente de l’évolution naturelle liée au climat et à la végétation locale.

Elle est généralement directement liée à l’action de l’homme via par exemple et elle peut par exemple être provoquée par :
– le remplacement de la végétation primitive diversifiée (dite climacique) par une végétation secondaire (monoculture dans le pire des cas), qui modifie l’humus et la formation du sol.
– une diminution des taux de matière organique induite par une surexploitation du sol (non retour, ou retour insuffisant de la matière exportée), son lessivage..
– la destruction de l’humus et des complexes argilo-humiques insoluble par le labour qui enfouit et détruit les couches supérieures vivantes du sol, ou par un travail excessif (trop intensif ou fréquent) du sol.
– l’acidification, la salinisation et éventuellement la désertification qui peuvent être induits ou exacerbés par les changements climatiques, mais aussi par l’irrigation et le drainage ;
– l’érosion (hydrique et/ou éolienne) ; elle est facilitée par le labour et/ou désherbage qui laissent les sols nus trop longtemps (ils sont alors déstructurés et dégradés par l’action des sécheresse et/ou l’impact des pluies qui les lessivent au lieu de les pénétrer.
– pollution par des métaux lourds ou des substances biocides (pesticides ou autres polluants) qui tueraient les organismes essentiels pour entretenant la cohésion et capillarité du sol (champignons, vers de terre…).
– la compaction (tassement du sol) et leur asphyxie. Elle est souvent accompagnée de l’apparition d’une semelle de labour dans le cas des sols labourés ; Le tassement qui induit une forte baisse de la porosité naturelle du sol est une des formes les plus graves et les plus courantes de la dégradation des sols.

La pollution atmosphérique

La pollution de l’air (ou pollution atmosphérique) est un type de pollution défini par une altération de la pureté de l’air, par une ou plusieurs substances ou particules présentes à des concentrations et durant des temps suffisants pour créer un effet toxique ou écotoxique.

Pollution de l’ère industrielle

On compte aujourd’hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d’autres paramètres (UV solaire, ozone, hygrométrie, acides, etc.). Les effets de ces synergies sont encore mal connus. Les seuils de pollution sont mis en évidence par des indicateurs comme l’ozone qui n’est pas classé comme polluant mais comme gaz irritant, puisque étant un élément majeur de la dépollution de l’air.

Les sécheresses

La sécheresse (ou sècheresse) est l’état (normal ou passager) du sol et/ou d’un environnement, correspondant à un manque d’eau, sur une période significativement longue pour qu’elle ait des impacts sur la flore naturelle ou cultivée;
– ce « déficit hydrique » est épisodiquement naturel (par exemples, périodes glaciaires/interglaciaires, cycles El Niño / El Niña, etc. et peut être amplifié par l’émission humaine de gaz à effet de serre).
– il fait suite à un déficit pluviométrique inexpliqué, sur de longues périodes durant lesquelles les précipitations sont anormalement faibles ou insuffisantes pour maintenir l’humidité du sol et l’hygrométrie normale de l’air.
– il peut être aggravé ou expliqué par des pompages, une baisse du niveau de la nappe phréatique, l’érosion et la dégradation des sols ( l’humus favorise la rétention de l’eau, la coupe à blanc de zones forestières dans la région de l’amazonie, par exemple, entraîne rapidement la perte de cet humus essentiel à la rétention de l’eau et cause une désertification anthropomorphique accélérée), une augmentation de l’évapotranspiration induite par des plantations consommatrices d’eau (peupliers, maïs…)

Les marées noires

Une marée noire est une catastrophe industrielle et écologique qui se traduit par le déversement d’une importante quantité de pétrole brut ou de produits pétroliers lourds à la mer, et de l’arrivée de cette nappe d’hydrocarbures en zone côtière sous l’effet des marées et des vents.
– Perturbation de l’écosystème ;
– Destruction des fonds marins et de l’habitat de nombreux animaux.

La surpêche

La surpêche désigne la pêche excessive pratiquée par l’homme sur certains poissons ou crustacés.

Filets, chaluts ou casiers, s’ils sont utilisés sans modération causent d’importantes régression des espèces-cibles et parfois non-cibles.
On parle de surpêche lorsque l’augmentation des capacités de capture entraîne une diminution du nombre de prises, c’est-à-dire que l’espèce est pêchée plus vite qu’elle ne se reproduit, mais il n’est pas toujours facile de déterminer les rôles respectifs de la pêche et des facteurs environnementaux (surtout climatiques ou liés à la pollution) dans la baisse des stocks de poissons.

Les catastrophes industrielles

Une catastrophe est un événement brutal, d’origine naturelle ou humaine, ayant généralement la mort et la destruction à grande échelle pour conséquence.

La singularité et l’ampleur du désastre que provoquent les grandes catastrophes affectent les esprits des populations concernées. Aujourd’hui, elles transcrivent leur annonce au travers des médias. Auparavant, elles les faisaient entrer dans leurs mythes et légendes, à l’image du récit du déluge. Dans le théâtre grec, la catastrophe était la dernière des cinq parties de la tragédie, le dénouement où le héros recevait sa punition, généralement funeste (catharsis).

À la différence des accidents, les catastrophes ont pour conséquence de nouvelles réflexions sur les moyens à mettre en œuvre pour les éviter ou pour en atténuer les effets désastreux. Ces réflexions, qui ont abouti notamment à la formulation du principe de précaution et de prévention, peuvent aboutir à la création de nouvelles normes ou de nouvelles contraintes légales.

Les accidents nucléaires

Un accident nucléaire, ou accident radiologique, est un événement qui risque d’entraîner une émission de matières radioactives ou un niveau de radioactivité susceptible de porter atteinte à la santé publique. Un accident nucléaire est qualifié d’incident nucléaire si l’on juge que sa gravité et ses conséquences sur les populations et l’environnement sont très faible peuvent survenir dans un site de l’industrie électronucléaire (une usine d’enrichissement de l’uranium, une centrale nucléaire, une usine de traitement du combustible usé, un centre de stockage de déchets radioactifs) ou dans un autre établissement exerçant une activité nucléaire (site militaire, hôpital, laboratoire de recherche, etc.), ou encore dans un sous-marin, porte-avions ou brise-glace à propulsion nucléaire. Les accidents peuvent aussi se produire lors des transports de matières radioactives (notamment à usage médical, mais également combustible nucléaire, déchets radioactifs ou armes nucléaires.

Sources : wikipedia.org et Buddhachannel

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