LA MAISON D’ALEXANDRA DAVID-NEEL
La visite commence par une salle aménagée comme un petit temple, au son des cymbales et des longues trompes tibétaines. Car le bouddhisme fut ce qui déclencha la quête de notre jeune intellectuelle, âgée de 23 ans seulement quand elle décida d’en comprendre les fondements et de rencontrer ses porte-parole. Plus loin, une pile de malles usagées voisine avec une vitrine remplie de souvenirs -appareils photo, matériel de développement, bol où elle prenait la tsampa, une soupe tibétaine. Son bureau et sa chambre sont intacts. On passe un long moment dans une pièce tapissée des photos de ses voyages, où l’on découvre ses campements, les contrées traversées, les personnages plus ou moins illustres croisés au cours de ses pérégrinations. Les enfants sont davantage fascinés par les poupées et les scènes miniatures, oeuvres d’artistes tibétains évoquant les traditions et la vie dans leur pays. La visite sera d’autant plus passionnante, et truculente, si Marie-Madeleine Peyronnet, qui fut la secrétaire et dame de compagnie d’Alexandra, commente la visite…
Par Cahen Nathania