Docteur en génétique cellulaire, il a tout quitté il y a 40 ans pour un autre chemin : moine bouddhiste. Aujourd’hui, il voyage beaucoup, au Tibet, en Inde, au Népal, et photographie des espaces, des visages, des regards. Il publie Voyages de paix / Terres de sérénité (éd. La Martinière).
Audrey Crespo-Mara : Vous vivez dans un monastère au Népal et également dans un petit ermitage face à l’Himalaya. Tranquille !
Matthieu Ricard : Très tranquille… 300 kilomètres d’Himalaya… Les oiseaux, les montagnes le matin dans la brume et la nuit sous la lumière de la lune… La pureté de l’air, de la lumière, la sérénité des montagnes… C’est sans doute des moments privilégiés pour, grâce aussi aux enseignements de mes maîtres spirituels, cultiver en soi des ressources intérieures qui après vous permettent humblement de vous mettre au service des autres.
Et, depuis plus de 25 ans, vous êtes interprète du Dalaï-lama. Il a 80 ans. Donnez-nous de ses nouvelles…
Il va très bien ! ll œuvre toujours pour promouvoir une éthique séculière, l’harmonie entre les religions, le dialogue avec la science, et bien sûr il reste l’avocat du peuple du Tibet qui souffre toujours beaucoup…
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