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Aux côtés des enfants de Bodhgaya en Inde

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08/08/2011, par Gaëlle Richard

Ségolène Peytou se mobilise pour un pensionnat en Inde. Actuellement surveillante à la piscine de Marciac, elle recherche des fonds pour aider les enfants des rues.

L’été, elle est gersoise, le reste de l’année, elle vie à La Réunion. Ségolène Peytou a des racines bien plantées dans l’ouest du Gers mais parcourt le monde, sac sur le dos. À 28 ans, l’été, elle surveille le bassin de baignade de la piscine de Marciac puis repart vivre dans l’océan indien. Dès qu’elle peut, elle file fissa dans le nord de l’Inde. Son filleul l’y attend. Tous les autres enfants du pensionnat de Bodhgaya également. La Gasconne y est connue comme le loup blanc. Depuis plusieurs années, elle a eu un véritable coup de cœur, qu’elle a de fort grand, pour les enfants pauvres d’un pensionnat. Elle s’y investit corps et âme. Aujourd’hui, elle prend son bâton de pèlerin pour rechercher des fonds afin de financer les travaux d’une extension du pensionnat. Elle-même y a investi de l’argent personnel.

En Inde, « avé l’assen »

La jeune femme, dossier de presse en mains, démarche entreprises et particuliers pour un don. Dans sa voix, son accent du Sud-Ouest trahit ses origines. « Pour le nouveau pensionnat, il faut cinq classes supplémentaires avec leurs fournitures, une classe de couture, une infirmerie, une bibliothèque, une salle d’eau, des fournitures de cantine et pour le dortoir, explique Ségolène Peytou. En 2006, grâce à des dons ponctuels, la fondation a acquis un terrain de 3 000 m². Il est pour l’instant composé de cinq salles de classes, d’un réfectoire, d’une salle d’eau, d’un potager et d’une terrasse. Mais, il y a tellement d’enfants que nous devons développer la structure. »

La fondation Jeanamitabh a été créée en 2002 par Jeanne Péré, présidente de l’association Samanvay Yoga sur l’île de la Réunion. C’est comme cela que la jeune Gersoise a rencontré Jeanne Péré, originaire de Vic-en-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.

Ségolène Peytou, séduite par la personnalité de cette figure, décide alors de la suivre dans l’aventure. « J’y suis allée deux fois durant deux mois. J’avais acheté du matériel pour que le sport soit géré au sein de l’école. Le pensionnat est mixte, il a donc fallu développer le sport pour les filles. Lors de mon deuxième voyage, j’ai ouvert la section sport aux enfants handicapés et à ceux atteints de poliomyélite, car ils sont très nombreux là-bas. »

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Pour en savoir plus : JeanAmitabh.free.fr

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