Ce texte vient d’une conversation entre le Bouddha et le Roi Pasenadi de Kosala, entourés de ses divisions d’éléphants de guerre, de chariots, de cavalerie et d »infanterie.
Tout comme de puissantes montagnes,
Touchant le ciel de leur cîmes rocheuses,
Avancent des quatres directions,
Ecrasant tout sur leur passage
Ainsi la vieillesse et la mort
Ecrasent-ils les êtres vivants.
Nobles, brahmanes, ouvriers,
Ouvriers, intouchables, chiffoniers,
Aucun d’eux ne y peut échapper:
Tous sont écrasés.
Rien sur terre ne peut les vaincre:
Ni les éléphants, ni les chars, ni les soldats;
Pas plus les formules magiques;
Pas plus ne peut-on les acheter (avec de l’or).
Aussi, celui qui est sage et déterminé,
Voyant ce qui est le mieux pour lui,
Placera sa confiance dans le Bouddha,
Le Dhamma et la Sangha.
Celui qui pratique l’enseignement,
Avec le corps, la parole et l’esprit,
Celui-là est célébré ici en ce monde,
Et après goute aux royaumes purs.
traduction Sebastien Billard->