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Coupe du monde de kyudo : la méditation par le tir à l’arc

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Samedi et dimanche se déroule à Paris la Coupe du monde de kyudo, un art martial peu connu qui confère à ses pratiquants des allures de samouraï. Francetvinfo est allé à la rencontre des kyudokins.

Au centre sportif universitaire Jean Sarrailh, à Paris, le 17 juillet 2014. Dans le kyudo, chaque mouvement est très codifié et demande une concentration extrême. Pour ne pas être gênés au moment du tir, les hommes dévêtent une épaule, et les femmes attachent leurs manches avec une corde.
Au centre sportif universitaire Jean Sarrailh, à Paris, le 17 juillet 2014. Dans le kyudo, chaque mouvement est très codifié et demande une concentration extrême. Pour ne pas être gênés au moment du tir, les hommes dévêtent une épaule, et les femmes attachent leurs manches avec une corde.

Lentement, glissant sur le sol leurs pieds en chaussettes blanches, cinq kyudokins entrent en ligne et s’accroupissent derrière les premiers tireurs, attendant leur tour. Le gymnase est silencieux, on n’entend que le bruit des flèches qui se figent dans la cible installée 50 mètres plus loin. Pourtant, ils sont plus de cent rassemblés dans le centre sportif universitaire Jean Sarrailh, à Paris, transformé en dojo à l’aide de palissades en bois.

C’est là que se déroule, les 19 et le 20 juillet, la Coupe du monde de kyudo, un art martial japonais issu du tir à l’arc guerrier, où la maîtrise du geste et du mental conditionne le tir parfait. La compétition doit réunir près de 600 participants originaires d’une trentaine de pays. Pour l’heure, les archers vêtus de kimonos sont venus participer à un séminaire et préparer la compétition. Rassemblés en petits groupes, les meilleurs kyudokins occidentaux, venus de Finlande, d’Allemagne, d’Angleterre ou des Etats-Unis, s’entraînent sous l’œil attentif de professeurs japonais aux cheveux gris, conviés pour l’occasion.

En France, le kyudo est apparu il y a une trentaine d’années. Aujourd’hui, ils sont près de 600 passionnés, bien moins qu’au Japon, qui compte près de 130 000 licenciés. Avec leurs mouvements précis et synchronisés, les hommes dénudent une épaule et se lèvent, alors que la première ligne s’en va à pas lents, maîtrisés. Un par un, ils préparent leur flèche, se positionnent, élèvent leur arc et le bandent.


– Source : francetvinfo
– Lire la suite sur : www.francetvinfo.fr




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