Les 25 et 26 octobre dernier, la Maison de la Culture du Japon à Paris recevait les deux uniques représentations hors du Japon de D à Honnō-ji : Dancing, Drawing, Drumming, performance scénique exceptionnelle, associant un peintre, une percussionniste, un danseur, et… des moines bouddhistes. Cette étonnante rencontre est née à l’initiative du temple Honnō-ji de Kyoto, pour commémorer les 600 ans d’existence de ce lieu le plus sacré de la branche Hokke du bouddhisme japonais.
Le spectacle qui en a résulté s’est avéré une expérience d’ordre à la fois esthétique, spirituel, et émotionnel. Un de ces moments rares où dans le temps suspendu, dilaté, naît une étincelle. Ce n’est plus seulement une performance, mais un moment dans une vie, dont on se souviendra longtemps.
Sur la scène, rectangle de bois clair qui évoque un tatami, un danseur, mi-elfe mi-pirate, tord son corps comme une poupée de chiffon. C’est Kim Itoh. Au fond, une longue toile blanche voit naître des silhouettes de couleur, sous les pinceaux de Minoru Hirota. Autour, le son de percussions manipulées par Kuniko Katō telles des marionnettes auxquelles on aurait insufflé la vie… Le tout sous le regard imperturbable des moines en costume sacerdotal, psalmodiant leurs prières ou frappant des tambours taiko…
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