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Sungjang Rinpoché, jeune tibétain et déjà grand maître spirituel bouddhiste

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Reconnu comme maître spirituel par le dalaï-lama, à 6 ans, Sungjang Rinpoché enseigne la philosophie bouddhiste en Europe et en Asie du Sud-Est.

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Il est né grand sage érudit, mais ne le savait pas. « Jusqu’à l’âge de 5 ans, j’étais un enfant ordinaire. À 6 ans, j’ai perdu ma liberté », se rappelle Sungjang Rinpoché. Après une séance de divination, le dalaï-lama l’a reconnu parmi des milliers de noms sur une liste comme la quatrième réincarnation de Ngawang Drakpa, dis­ciple du fondateur de l’ordre du Guélougpa (celui du dalaï-lama). Sungjang vivait alors avec sa famille à Nagwa, dans l’ex-Amdo tibétain, une région aujourd’hui située dans la province chinoise du Sichuan.

Peu après, des policiers chinois en civil sont venus chez lui réclamer la lettre qui reconnaissait son nouveau statut. « Les souris l’ont mangée », a rétorqué son père. Sungjang se souvient des coups qui pleuvaient, du sang qui coulait, et de sa « peur que tout le monde ne soit tué cette nuit-là ». Sa famille a survécu, mais a été placée en résidence surveillée. Lui n’a pu étudier qu’au monastère voisin de Kirti, sans être jamais autorisé à sortir de son village. Jusqu’à 11 ans, âge auquel il a pu fuir le Tibet.

C’est l’autre événement épique de sa vie. Il évoque son excitation à sortir enfin de son village, la halte à Lhassa, l’expédition clandestine jusqu’à la frontière, un garde armé qui crie « stop », la peur de mourir, puis sa marche victorieuse vers le Népal et l’Inde. Assis sur un tapis de méditation à la pagode du bois de Vincennes, à Paris, le jeune maître spirituel conte son destin extraordinaire.

Pour les Tibétains, il est un « tulkou » : la réincarnation d’un grand maître qui a fait le vœu de revenir aider tous les êtres. Un érudit, empli d’humilité, de bienveillance et de patience, capable d’enseigner la voie progressive vers l’Éveil, malgré son très jeune âge. « Je me sens comme un moine ordinaire », insiste pourtant celui qui s’est entretenu des centaines de fois avec le dalaï-lama.

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