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Les trésors du bouddhisme

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L’art de la sculpture bouddhique est doté d’une riche histoire en Chine, et les collectionneurs s’arrachent aujourd’hui les plus belles œuvres des dynasties des Ming et des Qing.

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Tout au long de l’histoire de la civilisation chinoise, la culture religieuse s’est longtemps et largement répandue. Bien qu’il s’agisse d’une religion née à l’étranger, le bouddhisme compte le plus de croyants en Chine et son influence est profondément enracinée au sein du peuple chinois. Ces dernières années, la vie matérielle des Chinois s’est enrichie, tandis que le rythme de la vie est devenu de plus en plus trépidant. Victimes du stress, davantage de gens commencent à chercher une paix intérieure. Le bouddhisme est ainsi redevenu un appui spirituel pour de nombreuses personnes. Les œuvres artistiques liées au bouddhisme, nourries par le capital, éveillent l’intérêt des collectionneurs.

Lors de la vente aux enchères d’automne 2012 de China Guardian Auctions Co. Ltd, la séance nommée « Superbes images bouddhiques en bronze doré » a remporté un franc succès avec un chiffre d’affaires de plus de 48 millions de yuans. Durant cette séance, une statuette de Vajradhara assis, datant de l’époque de l’empereur Xuande (1426-1435) de la dynastie Ming (1368-1644), a été adjugée à 9,89 millions de yuans, le plus haut prix de la séance. Au pied de celle-ci, à l’intérieur, on distingue encore clairement les marques laissées au cours de la fabrication. Ayant une caractéristique prononcée de l’époque, il s’agit d’une statuette dorée exceptionnellement précieuse de la cour de l’empereur Xuande et qui provient de la Chang Foundation (Taiwan). Une autre statuette, de Manjusri assis datant de l’époque de l’empereur Yongle (1403-1424) des Ming, s’est vendue à 3 millions de yuans.

Lors d’une autre séance réservée aux porcelaines, une statuette d’une porcelaine famille rose et aux lignes d’or du bouddha Amitayus assis, datant du règne de l’empereur Qianlong (1736-1795) des Qing (1644-1911), a été adjugée à 10,81 millions de yuans. Avec son air solennel et noble, et son apparence luxueuse, elle a attiré l’attention de nombreux collectionneurs lors de l’avant-première de l’exposition. Conçus de manière ingénieuse et exécutés à la perfection, le flacon et le socle en forme de lotus ont été façonnés séparément et combinent parfaitement la technique impeccable des régions centrales du pays et l’art magnifique du bouddhisme tibétain à la frontière. C’est un exemple typique du style artistique utilisé pour les statues de bouddhas de la cour de l’empereur Qianlong, d’où sa rareté.

Les statues bouddhiques sont apparues entre le Ier siècle avant J.-C. et le IIe siècle de notre ère. Sous les dynasties du Sud et du Nord (420-581), le bouddhisme et la sculpture bouddhique se sont bien développés en Chine, et sous les Tang (618-907), cet art a atteint son apogée. Les quatre trésors du bouddhisme qui demeurent en Chine, les grottes Dunhuang (Gansu), Longmen (Henan), Yungang (Shanxi) et Maijishan (Gansu), abritent de nombreuses statues bouddhiques et niches de bouddhas qui imposent l’admiration. Étant donné que le bouddhisme s’est associé à la tradition et la culture locales au cours de sa propagation, certaines divinités chinoises, par exemple le dieu de la guerre Guangong, sont également présentes dans des temples et œuvres bouddhiques.


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