L’association Centre culturel bouddhique de Rennes devrait entrer dans des locaux communaux diverses représentations du sud-est asiatique au début du mois de décembre.
Céline Cabioch-Lê :« Nous souhaiterions prendre une part dans la vie citoyenne. »
L’initiative
Un bâtiment, récemment acheté par la Ville au 2, rue des Veyettes, en zone industrielle Sud-Est sera transféré à cette association dans le cadre d’un contrat de missions. L’équipement – le second en France, après celui de Vincennes – s’étendra sur 385 m2. Il comprendra, notamment, un espace accueil, une salle polyvalente, une salle d’activités modulable, une cuisine, un bureau…
Le contrat qui sera signé devrait porter sur une durée de trois ans, à compter du 1er décembre 2011.
Quatre missions
« Précisément, la Ville attend, en échange, que nous fassions vivre un espace d’échanges et de dialogue interculturel, que le centre participe à la promotion des valeurs de tolérance et de respect entre les citoyens. La troisième mission qui nous est demandée est de faire connaître le bouddhisme et sa contribution au patrimoine philosophique et culturel universel. Enfin, la quatrième mission est d’être un pôle de ressources dans le domaine de l’interculturel », indique Céline Cabioch-Lê, 43 ans, d’origine vietnamienne et présidente de l’association Centre culturel bouddhique de Rennes, depuis septembre 2011.
Cette association regroupe des personnes physiques ainsi que des personnes morales. Céline Cabioch-Lê en fait l’inventaire : l’association khmère d’Ille-et-Vilaine (culturelle), le comité bouddhique rennais (spirituel), le karma teksoun tcheuling, Rigpa, Durkpa (tous trois tibétains), solidarité Bretagne Cambodge (socio-culturelle), union bouddhiste rennais, amis France-Laos, mam trê, dojo zen Rennes et Vietnamiens bouddhistes Rennes (culturelles).
L’attribution de ce local marquera l’aboutissement d’un parcours de huit années de discussions et d’attente. « Toutes ces associations garderont probablement leurs locaux actuels même si ces derniers sont souvent peu adaptés et exigus », dit encore Céline Cabioch-Lê.
