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Les Anges dans l’Art – Les Chérubins

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LES CHERUBINS

Hieronymus Bosch. St. Jean l’Evangeliste à Patmos. 1485. Gemaldegalerie, Berlin, Allemagne.
Hieronymus Bosch. St. Jean l’Evangeliste à Patmos. 1485. Gemaldegalerie, Berlin, Allemagne.


Dieu a crée les anges dans un état de bonheur et de grâce;

ils sont liés à l’état de lumière et de feu.

Messagers et serviteurs, ils trouvent leur origine dans la plus ancienne parti de la Bible.

LA SAINTE HIERARCHIE CELESTE

Codifiée au 6ème siècle par Denys l’Aréopagite,

la sainte Hiérarchie céleste se divise en trois ordres.

Les Chérubins appartiennent à la première, la hiérarchie supérieure.

Ils siègent auprés de Dieu avec les Séraphins et les Trônes.

Si la Bienveillance revient aux Séraphins ,

la Révérence aux Trônes,

c’est la Sagesse qui revient aux Chérubins.

Les mots qui les caractérisent sont « abondance de sciences » et « effusion de sagesse »,

ils transmettent le pouvoir de connaître et de voir Dieu.

Mentionnés à plusieurs reprises dans la Bible,

ils ont pour rôle de défendre l’accés du Jardin d’Eden aux hommes et ainsi les empêcher d’accéder à l’arbre de vie(Génèse, III,24). Ils protègent également les abords de l’Arche Sainte.

Ce sont les descriptions fantastiques faites par Ezéchiel qui sont à l’origine de l’apparition des Chérubins dans l’histoire de l’art. La théologie chrétienne leur attribue une ressemblance avec les animaux symbolisant la force ou la perspicacité.

DANS L’APOCALYPSE DE SAINT-JEAN

quatre Chérubins entourent le trône de Dieu.

Si l’un a figure humaine,

les autres sont représentés sous les traits d’un lion, d’un boeuf, et d’un aigle.

Ils sont couverts d’yeux ouverts et portent chacun six ailes.

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LE MOYEN-AGE

Au Moyen-Age, ils apparaissent en pied, vêtus d’une robe et d’un manteau et pourvus de grandes ailes bleuâtres.

Ces ailes parsemées d’yeux ouverts sont au nombre de trois paires entourant la tête et couvrant le corps.

LA RENAISSANCE

Depuis la Renaissance,

l’art occidental donne des traits totalement aux Chérubins.

Ce sont des enfants joufflus et souriants que l’on retrouve principalement en ornement sur des clefs de voûte, dont la pierre pendante au sommet de l’arche s’appelle, elle aussi, un chérubin.

Bien que leur représentation soit sensiblement la même et qu’il ne soit pas toujours facile de les différencier, les Chérubins ne sont en rien associés à des cupidons. Si les uns renvoient à la sexualité, les autres appartiennent au domaine de la spiritualité. Leur « transformation physique » est due à la sensualité charnelle qui s’est développée à la Renaissance mais surtout avec l’art baroque. Ils prennent alors l’apparence de « putti »(petits garçons en italiens) et sont représentés le plus souvent nus ou vêtus de fleurs. Personnages dodus et attendrissants, on les voit en adoration devant l’enfant Jésus ou bien jouant aux pieds de la Vierge, leur mère céleste.

Madone au chérubinAndrea Mantegna, 1485
Madone au chérubinAndrea Mantegna, 1485

BUDDHACHANNEL- Série ART ET SPIRITUALITE

Laetitia Adeline pour www.buddhachannel.tv

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