Accueil Espace Bouddhiste Voyages Les trois perles de la vallée de Katmandou

Les trois perles de la vallée de Katmandou

109
0

12.09.2010

bhaktapur.jpgVéritables musées vivants, les villes royales népalaises offrent une foule de trésors culturels et de sites religieux. 875 ont été recensés dans la vallée ! à chaque lieu son cachet et son ambiance.

Activité trépidante

Katmandou, la ville mythique des hippies, est nichée dans une vallée profonde, bordée par la chaîne de l’Himalaya. Elle a conservé un réel cachet grâce à ses magnifiques monuments et à son ambiance particulière, faite de l’étonnant mariage du bouddhisme et de l’hindouisme (80 % de la population), d’activités incessantes, d’une certaine nonchalance et de rituels colorés venus du fond des âges.

Se perdre dans la vieille ville, c’est plonger dans un monde de petites échoppes assez misérables et d’habitations dégradées. Ces dernières ont conservé de magnifiques petites fenêtres, véritables dentelles de bois, et des portes sculptées. Elles sont la marque de fabrique des Newars, l’ethnie majoritaire.

De magnifiques cœurs historiques

Katmandou est, tout comme Patan et Bhaktapur, inscrite par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité.

Dans le quartier de Thamel, très prisé par les touristes, on trouve moult boutiques de souvenirs avec leurs moulins à prières, les Bouddhas en métal ou en bois, les masques en papier mâché, ou le khukuri, sorte de long poignard à la lame incurvée, couteau traditionnel des célèbres guerriers Gurkhas.

Le plus beau musée d’Asie du Sud-Est

Patan, deuxième ville du pays, est aussi labellisée Unesco. Ici, on retrouve une foule de temples, de bassins, de statues qui composent l’univers hindou. Et un musée exceptionnel avec des pièces de toute beauté : statues en bronze et en cuivre doré qui représentent des divinités hindoues et bouddhiques.

Bhaktapur, la cité des artisans

Troisième perle de la vallée, Bhaktapur a su préserver ses traditions. Ville piétonne, c’est une respiration après la trépidante capitale. Les rues de la vieille ville en forme de coquillage (un des emblèmes du dieu Vishnu) sont pavées et relient temples, cours, placettes, sanctuaires et même un palais royal.

Les maisons newars sont souvent en assez bon état et l’artisanat est resté très vivace. D’importantes communautés de potiers travaillent, porte ouverte, à l’entrée de leur minuscule boutique et vont cuire leurs créations dans un four communal.

On peut voir aussi des sculpteurs sur bois, des tisserands et les artisans spécialisés dans le travail du métal, qui fabriquent sans discontinuer statues religieuses et récipients de toutes sortes, dont la tradition remonte à la nuit des temps.


Textes et photos : Emmanuel GABEY.

Source : www.ouest-france.fr

Previous articleLa Pagode Ho Quoc fête les défunts
Next articleCréation d’un conseil national pour le bien-être tribal, en Inde