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La Réunion, perle de l’humanité

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05.08.2010

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Après Albi, les pitons, cirques et remparts de l’île ont été distingués le 2 août par l’Unesco. Il s’agit du deuxième site ultramarin promu.

Vingt-quatre heures après la cité épiscopale d’Albi, l’île tropicale et volcanique de la Réunion vient d’entrer au Patrimoine mondial de l’humanité. «L’Unesco reconnaît que l’ensemble des pitons, cirques et remparts crée un paysage spectaculaire et contribue significativement à la conservation de la biodiversité terrestre», s’est réjoui le Parc national de la Réunion.

Paradis des randonneurs et des courses de montagne, le site distingué correspond à la zone centrale du parc créé en 2007, qui couvre 40% de la surface de ce département français d’outre-mer situé dans l’archipel des Mascareignes, au sud-ouest de l’océan Indien. Là se trouve le fameux piton de la Fournaise, qui entre régulièrement en éruption.

Dans la foulée d’Albi, l’île de la Réunion est ainsi devenue le trente-cinquième site français sur la liste du Patrimoine mondial. Elle est le quatrième site naturel après, notamment, le golfe de Porto en Corse, qui englobe les calanche de Piana, le golfe de Girolata et la réserve de Scandola (1983) et le Mont-Perdu dans les Pyrénées (1997), classé à la fois bien culturel et naturel.

Surtout, elle est le deuxième site ultramarin au monde inscrit à l’Unesco, après la grande barrière de corail de la Nouvelle-Calédonie (2008).

Panoramas vertigineux

«Cette inscription est l’aboutissement d’un travail de longue haleine, piloté par le Parc national de la Réunion, auquel se sont associés, avec enthousiasme et conviction, la population réunionnaise ainsi que toutes les composantes de la société civile de l’île», se sont satisfaits hier les ministres Jean-Louis Borloo (Écologie), Marie-Luce Penchard (Outre-Mer) ainsi que la secrétaire d’État Chantal Jouanno (Écologie) dans un communiqué commun.

Malgré son jeune âge, l’île ayant émergé à la surface de l’océan Indien il y a trois millions d’années seulement, c’est un véritable « livre ouvert sur l’histoire de la Terre », peut-on lire dans le dossier présenté lors du comité du Patrimoine mondial, dont la 34e session s’achève aujourd’hui à Brasilia. Elle ne s’étire que sur 2500 km2, mais elle culmine à 3070 mètres, au piton des Neiges. Son relief est profondément érodé, ses panoramas vertigineux, avec des remparts de plusieurs centaines de mètres de hauteur comme autant de lignes directrices des paysages. Plus d’un tiers de la surface de l’île a conservé ses caractéristiques originelles, et la Réunion abrite 230 espèces végétales uniques au monde.

Alors que le tourisme est une priorité pour l’île qui ne veut plus être perçue comme un «produit complémentaire de l’île Maurice», ce classement, considéré comme un véritable label, représente une manne inespérée. Selon Fabienne Couapel-Sauret, élue de la région, «un site classé voit sa fréquentation augmenter de 15% la première année, 20% à 40% les années suivantes».


Source: Le Figaro

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