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La Cité épiscopale d’Albi inscrite à l’Unesco

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04.08.2010

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C’est jour de fête pour la Cité épiscopale d’Albi (Tarn), qui a été ajoutée, samedi 31 juillet, à la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco. La décision a été annoncée sur Twitter par le ministère de la culture du Brésil, qui préside la 34e session annuelle du Comité du Patrimoine Mondial dans la capitale brésilienne.

La Cité épiscopale d’Albi est un ensemble urbain construit en terre cuite autour de la cathédrale Sainte-Cécile, qui a valu au chef-lieu du Tarn son surnom de « ville rouge ». Selon la mairie d’Albi, le périmètre retenu comprend notamment la cathédrale Sainte-Cécile (1282), puissant édifice en brique de style méridional, comprenant une grande voûte due à des artistes italiens. Le Palais de la Berbie, une forteresse avec un donjon massif et une enceinte fortifiée qui abrite depuis 1922 le musée Toulouse Lautrec, le célèbre peintre et enfant du pays, en fait également partie. L’église Saint-Salvi et son cloître, le Pont-vieux et une partie des berges du Tarn sont aussi classés.

34E SITE FRANÇAIS INSCRIT AU PATRIMOINE MONDIAL

Le dossier de candidature de la ville avait été déposé en janvier 2009. L’enjeu était de taille car l’inscription d’un site sur la liste de l’Unesco entraîne généralement une hausse de la fréquentation touristique, et facilite le déblocage d’aides pour son entretien.

« Le bonheur de cette annonce est d’ores et déjà partagé par tous les Albigeois », a déclaré la mairie dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche. « L’inscription de la Cité épiscopale est le fruit d’un travail de fond de plusieurs années qui s’inscrit dans une démarche de gestion à long terme et qui se veut porteuse des valeurs universelles exceptionnelles de l’Unesco », a ajouté la municipalité dirigée par Philippe Bonnecarrère (DVD).

La Cité épiscopale d’Albi est le 34e site français inscrit au patrimoine mondial. Dans le Sud-Ouest, l’Unesco a déjà distingué la cité de Carcassonne, les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, le canal du Midi et le Mont Perdu (avec le cirque de Gavarnie). La France avait également proposé un autre site à l’Unesco : les « pitons, cirques et remparts » de l’île de la Réunion.

Brasilia accueille jusqu’au 3 août la 34e session du Comité du patrimoine mondial, réunion organisée en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Le comité étudie les propositions d’inscription de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco présentées par 35 Etats.


Source: Le Monde

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