Dans cet article du Figaro du 21 juin 2010, le pianiste et compositeur de jazz revendique joyeusement l’influence dynamique du bouddhisme dans son oeuvre humaniste. A ce sujet, il annonce la sortie prochaine d’un livre, destiné à explorer le rapport entre le jazz et le bouddhisme, coécrit avec Wayne Shorter, autre grand musicien de jazz lui aussi bouddhiste et Daisaku Ikeda, président de la SGI.
Extrait de l’interview :
Quelle est la plus belle leçon que vous ayez reçue dans la vie?
Écouter est le plus important. Le jazz contient beaucoup de principes applicables à la vie elle-même. Il n’est pas compétitif, il se vit dans le moment, dans le partage, on n’y juge pas l’autre. Il est créatif parce qu’on y improvise, et il encourage les gens à sortir de leur carcan. Toutes ces choses sont importantes. Je travaille actuellement sur un livre qui réunira mes propos, ceux de Wayne Shorter et de Daisaku Ikeda, président du mouvement bouddhiste Soka Gakkai. Il s’agit d’explorer les rapports entre bouddhisme et jazz.
En quoi la pratique du bouddhisme a-t-elle influencé votre musique?
Une des meilleures choses, avec le bouddhisme, est qu’il permet de reconnaître la beauté chez l’autre. Il permet de considérer chacun comme une personne digne de respect et disposant d’une multitude de possibilités. Cette source d’inspiration provient de votre propre vie. La pratique nourrit ce que vous êtes en profondeur. Et cette expérience m’a permis de goûter à une plus grande liberté tout en gardant le contrôle sur la direction prise par ma vie. Avec une exigence constante : aller de l’avant.
Source: www.revolution-humaine.fr
Le Figaro