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Tshering Wangdu — Sa vie et son parcours

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tshering_wangdu.jpgTshering Wangdu est né en 1970 à Kalimpong (région de Darjeeling), en Inde. Ses parents ont dû quitter leur village d’Amdo (nord-est du Tibet) quand la Chine a envahi le Tibet au début des années 50 et c’est là, de l’autre côté de l’Himalaya, qu’ils ont trouvé refuge.

Tshering entre tout petit à l’école « Indo-Tibetan Buddhist Cultural Institute », la première école tibétaine en Inde, fondée en 1954 par un grand maître religieux, Dhardo Rinpoché. En créant cette école, ce dernier souhaitait transmettre l’essence de la culture tibétaine, tout en marquant sa mobilisation face au drame qui se préparait au Tibet.

Dès 5 ans, Tshering y reçoit, de plusieurs professeurs, l’héritage des mélodies et des danses du Tibet. Il rejoint la troupe de l’école et participe régulièrement à des spectacles dans la région. Finalement, à la fin de ses études, il choisit de rester à l’école, où il enseigne cette fois aux jeunes élèves l’art du chant et de la musique.

En 1994, Tshering et d’anciens élèves de l’école décident de former une troupe : c’est la naissance de Gangjong Doeghar, « Troupe du Pays des Neiges ». Forts de cette structure, les membres du groupe peuvent continuer à étudier les mélodies du Toit du monde tout en produisant de nouveaux spectacles de danses, de musiques et de chants traditionnels.

Tshering Wangdu commence sa carrière musicale comme membre du groupe Gangjong Doeghar. Constituée d’une vingtaine de jeunes filles et jeunes garçons très motivés, la troupe se produit en Inde et au Népal, puis, salué pour la qualité de ses spectacles, le groupe est remarqué par un mécène anglais qui lui offre les moyens de venir se produire en Occident. La troupe, désormais professionnelle, effectue plusieurs tournées européennes à partir de 1995 : Grande-Bretagne, Irlande, Pays-Bas, France.

Au fil des spectacles, Tshering Wangdu confirme ses talents en tant que musicien, chanteur et danseur. Artiste complet, il est doté d’un timbre de voix délicat et séduit le public quand il exécute l’une des nombreuses danses de son répertoire. A cela s’ajoute la maîtrise de quasiment tous les instruments traditionnels : le luth, le tympanon, la flûte, la trompe, le tambour et les cymbales.

Après plusieurs années au sein de cette troupe qui a conquis un large public en Asie et en Europe, Tshering Wangdu quitte l’Inde et s’installe en France en février 2000. Artiste désormais solo, il n’en délaisse pas pour autant sa passion pour la musique, bien au contraire ! Tout au long de l’année, il se mobilise pour promouvoir les mélodies et danses traditionnelles du Tibet auprès du public occidental, en proposant notamment :

* des spectacles de chant, musique et danse, en solo ou avec le groupe qu’il a formé. A la fois poétiques et enchanteurs, ces spectacles sont conçus comme un voyage musical qui emporte le public à la découverte du Toit du monde.

* des spectacles avec la conteuse Emma Bornibus, pour adultes et/ou pour enfants. Ces contes tirés de la tradition tibétaine mettent en scène des personnages attachants qui montrent toujours la voie de la vertu.

* des animations dans les établissements scolaires et culturels :

– master class sur la musique tibétaine, pour découvrir les instruments de musique et les genres musicaux,

– atelier de chant et/ou de danse : pour tous âges à partir de 8 ans.

* des animations avec le yak et le lion des neiges : parades de rue, fêtes de village, etc.


Source: www.tshering-wangdu.com

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