Au Manoir à Martigny, en lien avec les Journées des Cinq Continents, «Parcours sacrés» propose une rencontre avec les diverses expressions du sacré, notamment par le biais de reliques.
«Avec cette exposition, nous désirons aller au-delà des frontières religieuses, nous avons voulu présenter des valeurs communes aux religions, promouvoir une culture de paix.» Mads Olesen, directeur du Manoir de la Ville de Martigny, parle avec plaisir du grand rendez-vous estival proposé dans les murs de la vieille bâtisse, l’exposition «Parcours sacrés». La manifestation est mise sur pied à l’occasion de la déclaration de l’ONU, qui a proclamé 2010 «année internationale du rapprochement des cultures».
Ce rapprochement, le Manoir le conçoit en unissant sous son toit les cinq grandes traditions religieuses: le christianisme, le bouddhisme, l’islam, le judaïsme et l’hindouisme. Les salles du Manoir, selon une scénographie réalisée par Marianne Défago, se transforment en pièces abritant de précieuses reliques, objets de vénérations dans plusieurs religions. Aux murs, des photographies signées Catherine Touabi, Christian Eggs et Oswald Ruppen ouvrent l’horizon sur la Terre Sainte, le Tibet ou le christianisme près de chez nous.
Reliques bouddhiques
Pour Mads Olesen, «Parcours sacrés» est «une exposition accessible à toute la famille». Le directeur des lieux précise que le but recherché n’est pas une présentation scientifique et objective des différents courants religieux. «C’est plutôt une ambiance, à sentir ou à ressentir. Un voyage à travers les sens, un voyage intérieur qui invite à la méditation.»
Le dialogue entre les religions, entre les hommes, se construit aussi avec des entretiens filmés de quatre personnages délivrant des messages de paix, qui seront d’ailleurs les invités du deuxième Forum en faveur d’une culture de Paix, qui se tient les 19 et 20 juin.
L’exposition du Manoir est organisée en lien avec les Journées des Cinq Continents, qui se dérouleront les 25 et 26 juin. A cette occasion, du 24 au 27 juin, le projet Maitréya, qui se fonde sur la croyance que l’amour bienveillant est la cause première de la paix, s’invite au Manoir: une collection de reliques sacrées bouddhiques exceptionnelles sera ainsi présentée au public. Cette collection tourne dans le monde entier et s’arrête donc à Martigny pour quelques jours.
Source: lenouvelliste.ch