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Saône-et-Loire — Une prière écologiste

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Catholiques, orthodoxes, protestants, musulmans, juifs et bouddhistes se sont rencontrés une 3e fois hier à Mazille.

« Nous, membres des communautés bouddhistes, chrétiennes, juives et musulmanes de Saône-et-Loire, soucieux du devenir de cette terre que nous aimons, prenons acte qu’elle est aujourd’hui menacée dans son équilibre. » Ainsi commence la déclaration lue hier après-midi au Carmel de Mazille rédigée et signée par Romain Roux, prêtre orthodoxe de Chalon, Benoît Rivière (évêque catholique d’Autun), Serge Rosinoff (communauté juive de Chalon), Luc Serrano pasteur de l’Eglise réformée de Mâcon, le lama Seunam (du Temple des Mille Bouddas), Ahmed Belghazi, imam de la mosquée du centre de Chalon.

On retiendra, au-delà du constat inquiétant, l’optimisme néanmoins des religieux qui tous estiment l’absolue nécessité de préserver la création de Dieu, la Terre et ses ressources naturelles qu’il faut partager entre tous les vivants, pour préserver la paix.

Au-delà du thème de la paix et de la préservation de la planète, c’est bel et bien le symbole du dialogue inter-religieux que marque cette 3e rencontre entre les six communautés. L’initiative en revient à quelques Franciscains en 2006. Le Carmel de Mazille avait été choisi, moins pour la piètre qualité de son architecture extérieure que pour la joyeuse ouverture œcuménique des carmélites du lieu.

Les catholiques avaient invité la première fois. La seconde en 2008 fut une décision commune du secrétariat intereligieux constitué alors. Le rythme biennal semblant satisfaire tout le monde, environ 200 personnes de toutes ces religions se sont retrouvées dimanche autour d’un repas (salade composée, fromage, ni viande ni alcool) puis dans la chapelle octogonale du Carmel pour la lecture du « plaidoyer écologiste » commun si l’on résume -hâtivement- le propos. Ainsi les religieux fustigent-ils les « comportements irresponsables et égocentriques de notre humanité ».

Ils invitent à « redécouvrir le lien entre l’homme et la nature », estiment que c’est aussi une responsabilité individuelle. Et encouragent l’éducation des jeunes, la protection des espèces rares, à moins gaspiller, à dénoncer les injustices, à prendre soin de son prochain.


Author : THIERRY DROMARD

Source : http://www.lejsl.com

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