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Exposition « Bouddha au fil du pinceau » de Rémy Gastambide dit « Nguyen Bac Ai »

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Rémy est très honoré de présenter son travail à travers différents supports dans ce lieu si majestueux qui a déjà réuni de nombreux artistes de talent.

Cette exposition durera jusqu’au 13 juin au Centre d’Artetde Culture d’Auménancourt (Eglise de Pontgivard à 15 km au nord-est de Reims par la RD966).

Né le 1er janvier 1969, à Saïgon (Sud Vietnam), Rémy Bac Ai a été adopté par un
couple franco-suisse, les Gastambide, et élevé à Reims. Après des études supérieures de dessin académique et d’illustration à Paris puis à Londres, rémy s’est
tourné vers la photographie de reportage. Et ceci, en hommage aux images de la
guerre du Viet-Nam qu’il a découvertes à son adolescence.

Au cours de ses « voyages/ retour aux sources » au Vietnam, puis aux USA, depuis 1991, Rémy a poursuivi un essai photographique sur les Amérasiens de la guerre du Vietnam (enfants de père GI US et mère vietnamienne), à travers lequel il interroge sa propre identité de métis noir.

Son travail a fait l’objet de diverses parutions dans la presse française et
internationale, ainsi que plusieurs expositions en France, Angleterre, USA, Allemagne et Mali, depuis 1994.

Aujourd’hui, Rémy Bac Ai s’oriente à nouveau vers le dessin et la peinture, « ses premiers amours ». Choisissant le thème du bouddhisme, il éploré les fondements de sa foi profonde en cette « philosophie », livrant les fruits de sa propre expérience dans cette voie religieuse, qu’il a suivie, étant plus jeune, sous la guidance du moine vietnamien Thich Nhat Hanh.

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L’artiste signe ses « toiles », ou ses bandes de papier, de son nom vietnamien :

Nguyên Bac Ai, inscrivant ainsi son œuvre de cette identité qu’il considère comme véritable « identité intérieure, passé enfoui ».

Rémy Bac Ai revisite les figures mythiques du Panthéon Bouddhique au grand
complet. Il nous offre, à travers la technique picturale de son choix : encre de chine, rehaut de blanc, et papier kraft, le reflet de sa fascination pour les dessins de ces quatre principaux modèles : Egon Schiele (Autriche), Akuin Ekaku (Japon), Giovanni Battista Tiépolo (Italie), Grünwald (Allemagne), privilégiant par là, le dessin avant tout, « la moelle épinière du corps pictural ».

Bouddhas, Bodhisattvas, Arahats, Gardiens, etc…, sont campés sous la forme
d’esquisses spontanées plus grandes que nature : 2 mètres 80 sur 1 mètre. Quête de l’esprit du dessin de par le trait jeté, quête du bouddhisme par la tâche, Rémy Bac Ai a réalisé près de 90 œuvres depuis juin 99.

Pour lui, ces peintures ne sont pourtant que des croquis, les prémisses d’autres œuvres à venir, de plus grands formats encore. En fait, Rémy Bac Ai nourrit depuis toujours le désir de décorer une pagode bouddhiste.

Il cherche aujourd’hui à collaborer à un chantier consacré à l’édification de tels édifices religieux : « Je conçois en cette tâche, la raison de mon engagement personnel et spirituel d’artiste. C’est le but, le sens même de ma vie ! »

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Source : Morgane Wydauw

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