Lorsque mon frère Hunka le Wicasa Wakan Achie Fire Lame Deer me parlait de la genèse de la vie, il me disait :
Dans un état d’immobilité absolu il y avait dans l’immensité de l’espace comme une île minuscule : INYAN le rocher. Et puis, mais personne ne sait le dire, un jour il se mit en mouvement, il tourna sur lui-même et sa rotation fit qu’un morceau de lui se sépara : il le nomma MAKA la première Terre. De son mouvement qu’il nomma SKAN, la lumière jaillit : Wi premier de tous les soleils. Ces quatre là son Taku Wakan Kola WAKAN TANKA, les quatre grands-pères sacrés à l’origine des mondes. Le sang d’INYAN était bleu, il se répandit et colora le ciel de tous les univers. Et puis ils se réunirent pour décider qui serait le premier. Ils dirent que c’est WI, Soleil originel dont la lumière est d’or le plus pur. Comme Wi s’ennuyait, il créa WI HAN, la première des Lunes dont la lumière est argentée. L’histoire ne le dit pas parce que les rendez-vous du Soleil et de la Lune sont très mystérieux mais de leurs unions jaillit L’Éternel Féminin, Principe Primordial : Processus de création du monde visible.
Tous les peuples ont personnifiés l’accouchement du monde par des Grandes Déesses. Chaque grande famille humaine a ainsi son propre symbole de l’Éternel Féminin qui révèle la mise au monde du Cosmos et le Son Primordial qui l’accompagne par son écho qui se prolonge dans chaque cellule vivante. Nommée HATHOR dans l’Égypte ancienne, GAÏA et APHRODITE de la Grèce Antique et TARA honorée dans toute l’Asie.
Dans la mythologie égyptienne, HATHOR émanation consciente du Principe divin est née de l’œil d’HORUS, personnification du Soleil, lumière indestructible des mondes manifestés. Elle a deux aspects, céleste et terrestre sous la forme d’un lion dévastateur de l’humanité décadente, elle est représentée avec un corps de femme, et une tête léonine. Déesse de l’amour adorée à Dendérah, son aspect céleste est honorée sous la forme d’une vache ou bien d’une femme à visage de vache qui porte le disque solaire entre ses cornes ou bien d’une femme qui porte le disque solaire entre deux cornes qui jaillissent de son crâne. Déesse psychopompe, elle nourrissait de nourriture céleste les morts dans les enfers. HATHOR est certainement une des divinités les plus anciennes de l’Égypte ; son nom signifie : Demeure du dieu HORUS, fille et épouse du Grand Dieu HORUS représenté par un œil ailé. Les Pharaons lui rendaient hommage et se plaçaient sous sa protection. Des Bas-reliefs la montre donnant le sein au Pharaon, mais aussi épouse du Pharaon.
GAÏA, déesse primordiale de la Mythologie Grecque, est identifiée à la Terre-Mère ; Mère divine de tous les Dieux, mais aussi des Titans. En Égypte nommée GEB (qui est masculin), créateur de la Terre qui s’accouple avec NOUT le Ciel (qui est féminine).
Ainsi que le déclare Hésiode, au commencement il n’était que le Chaos d’où se forma une profonde crevasse qui engendra GAÏA, et directement après ÉROS. D’autres disent que GAÏA se forma en œuf pour accoucher ÉROS. D’elle-même elle s’accouche d’OURANOS qui personnifie le ciel, puis PONTOS l’eau, OUREA la montagne. C’est de son union avec OURANOS que la genèse des dieux commença.
GAÏA n’est pas seulement un être divin, elle anime la matière primitive soumise aux forces de gravitation qui génèrent tous les solides. Au tout début de la formation de toute Planète, il y a un gigantesque mouvement de matières gazeuses qui s’animent dans le vide sidéral. Progressivement la force de gravitation agglutine ces gaz et les compriment. La pression est phénoménale la température des gaz aussi. Un noyau se forme qui agglutine les éléments chimiques les plus lourds; les plus légers s’expulsent à la surface. La puissance de la force de gravitation, c’est aussi GAÏA.
APHRODITE est la déesse grecque de l’Amour, du plaisir et de la beauté et personnification de la sagesse. Dans la Théogonie d’Hésiode APHRODITE est une matrice céleste qui prit l’apparence d’un coquillage chut en mer et fécondé par le sperme jaillissant du phallus d’OURANOS, que CHRONOS avait émasculé. Surgit de l’écume et poussée par les Vents, APHRODITE vogue jusqu’à Cythère, puis réside à Chypre où ses dévots honorent toujours sa présence.
De même que la Déesse HATHOR, APHRODITE a une deuxième naissance, elle est dite fille des amours de ZEUS et de DIONE, fille de GAÏA et d’OURANOS. Sous cet aspect elle augure l’amour provoqué par les flèches d’ÉROS.
TARA, est Grande Déesse émanation consciente de la Lumière originelle vénérée en Inde, cette croyance est attestées depuis le IIIe millénaire av. J.-C.
TARA, ou Étoile est la deuxième des dix apparitions de MAHADEVI Grande Déesse et à ce titre Parèdre de SHIVA. Sous cet aspect elle est personnification de la Lumière de Sagesse qui manifeste la puissance de SHIVA, elle est dite mère de tous les Bouddhas et personnification de la Mahaprajnaparamita.
La deuxième naissance TARA est celle d’une princesse d’un monde ancien de plusieurs millions d’années où elle prononce le vœu de renoncer au Nirvana tant que la souffrance ne sera pas éteinte dans le Samsâra. A ce titre elle est honorée par tous les Tibétains comme née d’une larme en forme de bouton de lotus du sublime grand être Avalokiteshvara (Tcherensi), de ce lotus elle jaillit d’un grand éclat de rire en prononçant le vœu de rester à ses cotés pour vaincre sans arrêt.
TARA, nommée Jetsun Dolma dans le bouddhisme tibétain, est un bodhisattva féminin du Mahayana bouddhiste, honorée aussi dans le Vajrayana (voix du Diamant) elle est le cœur de la méditation tantrique. Son dévot initié à ses mystères lui voue un culte et prononce sa Louange toute sa vie durant. Elle est dite Mère divine qui octroie la libération de la roue du Samsâra. Elle est invoquée pour demander la réussite de toutes entreprises de voyage, de commerce, de bonne santé et autres souhaits. Les formes connues de TARA sont reliées à une couleur précise qui désigne son champ d’activité. TARA est dite se manifester par 21 aspects honorés dans sa Louange. A ce titre, elle est considérée comme Bouddha de l’activité éveillée de Compassion de la Sagesse Parfaite, émanation consciente de la Mahaprajnaparamita.
Aujourd’hui, de ces quatre Grandes Déesses, seule la puissante TARA Victorieuse sans arrêt est vénérée et adorée sur ses autels. Dire que les Déesses sont oubliées ne les fait pas disparaître. C’est le sable qui a enfoui les grands sanctuaires d’HATHOR ; c’est l’oublie du devoir de respect rendu à la Terre-Mère qui pose un silence sur les mystères de GAÏA. L’érosion, les tremblements de Terre ont mis à terre les sanctuaires dédiés à APHRODITE, mais elle vit toujours et sa présence est attestée par ses dévots.
Ces Grands Êtres sont la manifestation de sphères de consciences d’émanations du divin nommées Éternel Féminin, dans un monde où seule est la Lumière Blanche Vivante. L’opale et la plume de paon symboles de l’Éternel Féminin, posés sur son autel honorent sa présence.
Dans le panthéon hindou SHIVA enlace l’Éternel Féminin et ils dansent et chantent l’éternel printemps de l’Âge d’Or création par le Son Primordial et le rythme. Les Eons de lumière conscientes créent les mondes en chantant et en dansant.
L’état d’Être est celui de l’Éternel Féminin, et par une totale montée dans le cosmos au-delà du Son Primordial, vous arrivez dans une large vallée qui ressemble à un océan lumineux de lumière blanche vivante. Des gens qui subissent une opération ou un accident et qui ont une expérience proche de la mort témoignent de cette percée. Ils sont dans un tunnel noir et ils voient au bout du tunnel un point lumineux ou même une lumière rayonnante. Lorsqu’ils atteignent cette lumière, ils éprouvent une sensation de bonheur immense, ils se sentent en union totale avec cette lumière. D’autres personnes voient une grande salle blanche ou une belle vallée d’une beauté qui n’est pas terrestre et toujours, cette même lumière blanche qu’ils savent vivante et consciente. Dedans, des champs d’énergies conscientes se déplacent. Ils sont comme des complices du Principe Créateur qui réaliseraient l’inspiration, les missions et les idées du Principe Créateur. De l’autre côté de cette lumière blanche, c’est un autre monde, une autre dimension. Tous ceux qui vivent cette expérience ont su intuitivement que le passage de la frontière vers cet autre monde serait définitif, qu’il n’y aura pas de chemin de retour. Personne ne supporte ces hautes vibrations et le cœur cesserait simplement de battre, ce serait mourir.
L’homme dispose de neuf chakras dont sept sont en relation avec son propre corps : ils sont comme des champs ou zones de force. Les deux derniers chakras ne se découvrent que dans l’astral et le causal. Alors que la rotation du Soleil est gauche à droite, les sept chakras tournent gauche à droite et de droite à gauche comme un double svastika. Lorsque les chakras tournent très rapidement, une spirale se forme, une énergie tourbillonante. Cette énergie monte en tourbillonnant de gauche et de droite, elle engendre une double spirale et un vide se crée en son milieu.
Là est l’essentiel, le vide de l’Être, l’Éternel Féminin et tout se passe là. Dans votre corps ce vide est relié à votre colonne vertébrale et l’énergie circule dedans de bas en haut et de haut en bas. Dès que vous êtes dans le vide de cette spirale, quelque chose se brise et vous pénétrez dans la lumière blanche vivante. Votre percée provoque un son, comme un coup de tonnerre ou seulement un léger bourdonnement. C’est d’une telle puissance que vous ne pouvez pas ne pas le ressentir.
La vibration du champ de force dans lequel vous pénétrez est très haute. Certaines personnes qui ont voulu forcer cette entrée, n’ont pas pu supporter la puissance de cette haute énergie : elles sont devenues démentes.
Ne confondez pas la sphère de conscience du son avec un bruit semblable à ceux que vous connaissez ici sur Terre, elle est associée à une vibration ou un état beaucoup plus subtil que les bruits terrestres. Lorsque vous entendez jouer un orgue dans une église, et la musique s’arrête : vous continuez d’entendre des sonotités qui résonnent encore dans votre tête ; ils bourdonnent encore dans vos oreilles. Ce bourdonnement persistant peut être comparé à celui de la conscience sonore. Des scientifiques ont compté que la lumière apparut environ quatre-vingts secondes après le Son Primordial, le Big-bang. Cette même lumière est vue au bout du tunnel par celui qui est cliniquement mort. Au-delà se trouve le son ; lorsque vous dépassez le Son Primordial, vous entrez dans le domaine de l’Éternel Féminin, l’Être.
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