Car, on aura beau investir dans la modernisation des centres de formation, la mise à niveau, les TIC, le processus ‘’open sky’’, la propreté et l’embellissement des zones touristiques, le traitement de l’endettement des hôtels, la promotion du tourisme culturel, l’activation de la ristourne ‘’tax refund’’, la création de nouveaux terrains de golf… Car, même si tout cela est absolument nécessaire pour ne pas sombrer dans l’attentisme qui ne mène nulle part, il n’est pas de tourisme qui fait la différence sans une qualité parfaite de services.
Nous connaissons tous l’exemple classique : la vieille Europe, surtout les pays scandinaves qui ont porté le service à un tel niveau que des millions de gens viennent juste pour cela : pour être traités comme des princes !
Aujourd’hui, alors que notre tourisme est à la croisée des chemins depuis des années, nous avons un devoir de comparaison pour aller plus loin : D’où vient la compétition la plus difficile ? Où culminent les services dans le secteur du tourisme ?
La réponse, nous la connaissons tous : de l’Asie du Sud et du Sud-est. Mais pourquoi justement là ? Nous avons une petite théorie…
Dans toutes ces contrées lointaines (c’est-à-dire Sri Lanka, Thaïlande, Cambodge, Myanmar, Laos, Vietnam, Chinois d’Indonésie et de Malaisie et certaines ethnies du sud-ouest de la Chine) où prévaut le bouddhisme theravâda (en pāli ‘’Doctrine des Anciens’’) ; celui qui a tracé la Voie du Milieu et les contours du Noble sentier octuple : ‘‘La compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, le mode de vie juste, l’effort juste, l’attention juste, la concentration juste.’’
C’est de cette Voie du Milieu et de l’humilité qui en est l’auréole que nos réceptionnistes, nos serveurs, nos animateurs… ont besoin pour une qualité de service… inspirée !
Par Maryam OMAR
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