Vous formez un mudrã et par réciprocité, vous envoyez un message à votre cerveau, il est stimulé. Lorsqu’au théâtre vous applaudissiez, vos mains accomplissaient le sceau de la louange utilisé pour éveiller les êtres lorsque votre main droite frappe votre main gauche ; la main gauche qui frappe la main droite, les religieux en charges du rituel disent de ce mudrã qu’il chasse les démons, lorsqu’ils rodent autour des offrandes.
Couramment utilisés dans les monastères et les temples pour l’ouverture des rituels. Les mudrãs matérialisent des offrandes de fleurs, d’eau et de nourritures qui sont offertes en dévotion. Ces gestes sont aussi utilisés comme langage par des danseuses sacrées, c’est le corps qui parle. Que ce soit au Japon, en Chine, en Inde ou dans n’importe lequel des pays de l’extrême Orient, la connaissance des mudrãs exige une initiation et le secret de ses mystères. Cette interdiction de révéler au profane le sens véritable de l’activité d’un mudrã est totalement justifiée par la force libérée lorsqu’il s’accomplit. Avec chaque mudrã il y a une respiration et un chant nommé Darãni. Le chaman n’utilisait que la vibration du Son Primordial pour accompagner ses mudrãs. Cette vibration ressemble aux bourdonnements des abeilles ; vous pourriez tout aussi bien murmurer le son AUM.
Ici, je vous donne deux mudrãs très simple d’exécutions pour vous permettre d’apprécier par vous-même l’impact qu’ils provoquent.
Le Mudrã obtention du silence intérieur se forme main droite et main gauche paume vers le ciel, l’index de chaque main appuient fermement sur l’ongle du pouce recourbé vers le centre de votre main. Vos yeux regardent vers le haut. En même temps, vous faites une première expiration puissante par la bouche avant de commencer une respiration ventrale.
Votre respiration ventrale se fait par le nez : le ventre se gonfle sur l’inspiration, le ventre est rentré sur l’expiration. Vous faites 13 respirations ventrales, que vous terminez par une rétention poumon vide (aussi longtemps que vous le pouvez sans vous asphyxier), et vous continuez en respirant doucement par le nez. Il se peut que votre corps ait une secousse. Cette secousse correspond à un ajustement de votre corps physique avec votre corps astral.
Formez le Mudrã obtention du silence intérieur toutes les fois que vous le souhaitez, il est revitalisant. Il est nommé ainsi parce qu’il provoque l’obtention du silence intérieur. Si cela ne se fait pas immédiatement….persévérez !
Le Mudrã concentration évolue par six figures main droite et main gauche en simultanéités. Il commence par le Mudrã des poings : figure 1 où votre pouce est serré dans le centre de chaque main, vos doigts le recouvrent totalement. Figure 2 : chaque pouce s’insère entre votre majeur et votre annulaire. Figure 3 : vous relâchez vos index qui se dressent courbés. Voir les images figure 1 et 3. Figure 4 : relâchez majeur et auriculaire, vos pouce pressent fortement la première phalange de vos annulaires qui sont tendus horizontalement. Figure 5 : vos majeurs se courbent pour encercler vos pouces. Figure 6 : reprenez la position de la figure 2.
Votre inspiration est par le nez, expiration par la bouche : vous respirez très lentement.
Figure 1 inspirez ; figure 2 expirez ; figure 3 inspirez et expirez ; figure 4 inspirez, basculez votre bassin vers l’avant, expirez et plaquez votre ventre contre votre colonne vertébrale. Sans relâchez votre ventre inspirez et expirez quatre fois. Figure 5 soufflez profondément en relâchant le ventre, puis faites 13 respirations ventrales par le nez, très doucement. Vous reprenez la position de la figure 2 en respirant toujours doucement par le nez. Pour répondre à vos questions Tchat le 23 octobre de 12H à 14H.
– Voir aussi Flora Desondes, ABC des Mudras, éditions Grancher 2006
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