La Communauté internationale baha’ie: Sur l’environnement
Conservation et développement durable dans la Foi bahá’íe
- Ce document a été présenté par la Communauté internationale bahá’íe au Sommet sur l’alliance entre les religions et la conservation. Le Y sommet accueilli par SAR le Prince Philip, Duc d’Edimbourg, et co-parrainé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), la Fondation Pilkington et MOA internationaux Y a eu lieu en deux sessions. Ces séances ont eu lieu à Atami, Japon, 3-9 avril 1995 et à Windsor Castle, Royaume-Uni, du 29 Y 3 avril Mai 1995. Le sommet des dirigeants impliqués dans neuf grandes religions: Baha’i, bouddhistes, chrétiens, hindous, musulmans, jaïns, juifs, sikhs, et taoïste.
Windsor, Angleterre
3 Mai 1995
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Les enseignements bahá’ís sur la conservation et du développement durable
En cette ère de transition vers une société mondiale, la protection de l’environnement et la conservation des ressources de la planète constituent un défi extrêmement complexe. Les progrès rapides de la science et la technologie qui a uni le monde a physiquement aussi grandement accéléré la destruction de la diversité biologique et le patrimoine naturel riche dont la planète a été dotée. La civilisation matérielle, poussés par les dogmes du consumérisme et l’individualisme agressif et désorienté par l’affaiblissement des normes morales et des valeurs spirituelles, a été portée à l’excès
Seule une vision globale d’une société globale, soutenue par des valeurs et principes universels, qui peuvent inspirer les individus à assumer la responsabilité des soins de longue durée et à la protection de l’environnement naturel. Les baha’is de trouver un tel monde, la vision globale et un système de valeurs dans les enseignements de Bahá’u’lláh – les enseignements qui annoncent une ère de justice planétaire, la prospérité et l’unité
Bahá’u’lláh a enjoint à ses disciples de développer un sentiment de citoyenneté mondiale et un engagement envers la gérance de la terre. Ses écrits sont imprégnés d’un profond respect pour le monde naturel et de l’interdépendance de toutes choses. Ils soulignent que les fruits de l’amour de Dieu et l’obéissance à Ses commandements sont la dignité, de noblesse et un sens des valeurs. A partir de ces attributs émergent de l’inclination naturelle pour traiter les uns les autres avec amour et compassion, et la volonté de se sacrifier pour le bien de la société. Bahá’u’lláh enseigne aussi la modération, un engagement pour la justice, et le détachement des choses de ce monde – les disciplines spirituelles qui permettent aux individus de contribuer à la création d’une civilisation prospère et solidaire. Le schéma général d’une telle civilisation et les principes sur lesquels il doit être fondé sont énoncées dans la révélation de Bahá’u’lláh, une révélation qui offre l’espoir à une humanité découragée et la promesse qu’il est vraiment possible à la fois pour répondre aux besoins des générations présentes et futures et à construire une fondation solide pour le développement social et économique. L’inspiration et la vision de cette civilisation sont capturés dans les paroles de Bahá’u’lláh: «La terre n’est qu’un seul pays, et l’humanité de ses citoyens. »1
Parmi les principes directeurs de l’approche bahá’íe à la conservation et le développement durable, les suivantes sont d’une importance particulière
- la nature reflète les qualités et les attributs de Dieu et doit donc être très respecté et chéri;
- toutes choses sont reliées entre elles et de se développer conformément à la loi de la réciprocité;
- l’unicité de l’humanité est la vérité spirituelle fondamentale et sociales qui façonnent notre époque.