TARA ALLAN STEWART : COMMENT SE CONVERTIR AU BOUDDHISME ? [[Traduit de l’Anglais par Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv ]]
09.06.2008
Le Bouddhisme est un moyen fabuleux de comprendre le monde qui nous entoure et l’endroit où nous nous trouvons ; cependant, je ne pense pas que l’on puisse se convertir au Bouddhisme. La spiritualité est l’aspect le plus important de ma vie, mais je ne me suis jamais « convertie ». Mon cheminement personnel jusqu’au Bouddhisme s’est fait aussi naturellement que l’on respire.
A l’origine, je voulais devenir pasteur. Mes études de théologie m’ont permis d’étudier divers chemins spirituels et religieux, dont le Christianisme, le Judaïsme, l’Islam, le Bouddhisme et le Baha’i. J’ai même étudié la physique et la Théorie du Champ Universelle. Les religions et systèmes de croyance ont plus de chose en commun que point du tout; néanmoins, le Bouddhisme est différent. Il n’est pas une « religion ».
Le Bouddhisme s’intègre à la vie à travers la méditation et l’étude. La méditation aide à regarder la vie avec plus d’amour et de compassion. Pour beaucoup, cela devient un processus d’auto-éducation, menant aux enseignements du Bouddha pour simplifier la vie en suivant certains préceptes tels que :
- 1. Le droit de vivre (respecter et protéger toute vie) ;
- 2. Sa propre protection (éviter les drogues et poisons) ;
- 3. La juste Parole (ne pas médire); et
- 4. Le Karma (comprendre que ce que nous faisons aura des répercussions sur nous).
Il y a de nombreuses voies dans le Bouddhisme, nées de cultures et d’endroits différents (Inde, Chine, Tibet, Vietnam entre autres). Peut-être que l’étudiant étudiera ces différents chemins vers l’illumination, un terme aux sonorités compliquées qui signifie simplement « alléger ». Oui, la plupart des Bouddhistes méditent, mais il s’agit aussi d’une idée simple qui paraît difficile pour les nouveaux pratiquants. On peut méditer à l’écoute d’un beau morceau de musique, en pensant à quelque chose de spécial lors d’un trajet en bus, en allant se promener tôt le matin en comptant peut-être ses pas, ou en comptant sa respiration, inhalant le positif et exhalant le négatif.
Quand on apprend à méditer et que l’on se familiarise avec le sentiment de ne pas dormir, mais d’être complètement conscient de l’univers autour de soi-même, alors peut s’ensuivre un sentiment d’unité avec tous, tous les êtres vivants, d’unité avec l’air inhalé ou exhalé, et même d’unité avec l’univers car les cellules semblent se séparer pour devenir littéralement une part de quelque chose de plus vaste que sa propre personne. On a donné beaucoup de noms à cela, la « force », le « réseau de la vie », ou encore « l’univers ».
Il n’y a pas de réelle conversion au Bouddhisme, mais un lent et doux changement de pensée. Avec le changement de pensée survient un changement en action et un sens de la responsabilité vis à vis du monde autour de nous et des mondes au-delà. Je n’ai pas besoin de faire sonner un gong, de m’asseoir en tailleur sur un oreiller, et de porter des robes spéciales pour honorer Bouddha et toute vie. Le Bouddha vit à l’intérieur de moi, autour de moi, dans le chant d’oiseau qui me réveille, et dans les mots que j’écris pour me donner de l’espoir.
Savoir qu’il n’y a pas lieu d’avoir une période « non bouddhiste » et une autre « bouddhiste » rendra les choses plus faciles à ceux qui veulent explorer les possibilités du Bouddhisme et de la communauté bouddhiste (sangha). Contempler plus profondément une manière de penser différente ne peut que développer l’esprit et faire du bien à l’individu.
Nous sommes tous faits de la même énergie, et l’énergie ne meurt jamais, elle change simplement de formes. Une exploration paisible de modes de vie différents, peut être le premier pas sur la voie de l’amour et de la paix.
Source : www.Helium.com
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