Cette décision serait due selon un législateur norvégien, à ses non moindres efforts pour attirer l’attention sur les dangers du réchauffement climatique. On se rappelle encore du livre et documentaire choc An Inconvenient Truth [[Une Vérité qui Dérange]], deux fois nominé aux oscars ce même mois. Al Gore aurait en effet « fait la différence » au dire du norvégien Boerge Brende, l’ancien ministre de l’environnement. M. Brende aurait rallié son opposant politique Heidi Soerensen, de la Gauche Socialiste, afin de nominer Al Gore, ainsi que l’activiste Inuit canadienne Sheila Watt-Cloutier.
« Al Gore, like no other, has put climate change on the agenda [[Al Gore, comme personne d’autre, a mis le changement climatique à l’ordre du jour]] »
Boerge Brende
L’ancien vice-président américain est maintenant détenteur d’un titre qui des années auparavant avait déjà été attribué à d’illustres militants de la Paix tels que Gandhi, Martin Luther King ou Aung San Suu Kyi. Un titre conjointement décerné cette année, au GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), un des nombreux organes de l’ONU. Ole Danbolt Mjoes, président du comité Nobel arguait de leurs efforts visant à accroître les connaissances sur le changement climatique. Une année placée donc sous le signe du global warming [[réchauffement climatique]], si on en croit cette décision quelque peu déroutante de la part du comité Nobel norvégien. Ayons foi toutefois, dans le temps et le Time qui classe M. Gore parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde…
Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv
Série Polyglottitude