13/03/2012
Dans « Les Bouddhas et les papillons », le Bayonnais Txomin Laxalt revient sur les reportages qui l’ont le plus marqué au cours de sa vie de journaliste.
Sous un titre, a priori un peu énigmatique, « Les Bouddhas et les papillons », le journaliste et écrivain bayonnais Txomin Laxalt vient de publier aux éditions Iru Errege un recueil de récits. Récits ou nouvelles ? « Toutes ces histoires sont véridiques, souligne-t-il. Mais on est tellement habitué, quand on est journaliste, à ne pas dire « je », que j’ai opté pour une narration à la troisième personne où il est plus facile de se raconter. Et puis le bouddhisme rejette l’ego. »
D’où vient cet intérêt pour le bouddhisme ? « Il ne m’obsède pas, mais il m’accompagne depuis mon voyage en Afghanistan, au début de juillet 1972. Je suis athée, mais je sais que l’homme a besoin de spiritualité. Le bouddhisme m’intéresse, car c’est une doctrine religieuse sans dieu, sans âme, sans dogme. C’est un bon terrain de réflexion. Tout est lié à l’impermanence du monde. Il n’y a pas de hasard. »
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