Dans « Les Bouddhas et les papillons », le Bayonnais Txomin Laxalt revient sur les reportages qui l’ont le plus marqué au cours de sa vie de journaliste.
Txomin Laxalt sur les chemins du Mont Perdu.
Sous un titre, a priori un peu énigmatique, « Les Bouddhas et les papillons », le journaliste et écrivain bayonnais Txomin Laxalt vient de publier aux éditions Iru Errege un recueil de récits. Récits ou nouvelles ? « Toutes ces histoires sont véridiques, souligne-t-il. Mais on est tellement habitué, quand on est journaliste, à ne pas dire « je », que j’ai opté pour une narration à la troisième personne où il est plus facile de se raconter. Et puis le bouddhisme rejette l’ego. »
D’où vient cet intérêt pour le bouddhisme ? « Il ne m’obsède pas, mais il m’accompagne depuis mon voyage en Afghanistan, au début de juillet 1972. Je suis athée, mais je sais que l’homme a besoin de spiritualité. Le bouddhisme m’intéresse, car c’est une doctrine religieuse sans dieu, sans âme, sans dogme. C’est un bon terrain de réflexion. Tout est lié à l’impermanence du monde. Il n’y a pas de hasard. »