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L’Impact environnemental du Transport

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L’impact environnemental du transport

Voici quelques données intéressantes sur l’évolution des modes de transport et leur impact environnemental.

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Transport routier

Le volume du transport routier a augmenté de 20.1% de 1990 à 1998 pour l’ensemble des pays de l’OCDE. Au Canada, par exemple le transport routier représente 9 300 km/véhicules per capita contre à peine 300 km par habitant pour le Mexique, qui a néanmoins connu une croissance de 40% du transit routier pendant cette période.

Diesel versus essence: les véhicules fonctionnant au diesel émettent moins de monoxyde de carbone (CO) et d’oxydes de nitrogène (NOX), mais davantage de composés organiques volatiles (VOC) et de particules jugées potentiellement cancérigènes. En outre, le diesel émet des sulphures de dioxyde (SO2), mais aucun plomb.

Transport aérien

Selon une étude du PNR (Programme national de recherche, Suisse), 13% des émissions de C02 sont imputables au trafic aérien. Les résultats de l’étude démontrent que les Suisses parcourent 135 milliards de kilomètres-passagers aériens par année. La pollution engendrée représente près d’une tonne de C02 par année par habitant. L’organisme estime que le trafic aérien devrait représenter 40% des déplacements des Suisses d’ici 2020. Sans de nouvelles mesures pour limiter la pollution provoquées par ce mode de transport, le traffic aérien pourrait être imputable à hauteur de 33% pour la pollution atmosphèrique globale d’ici 2020.

La comparaison entre le transport par rail et par voie aérienne est éloquente: faire transiter un passager depuis la Suisse (point de départ non précisé dans l’étude) jusqu’à Milan nécessite 9 litres d’énergie (en diesel) par train contre 26 en avion; les émissions de C02 se chiffrent à 10 kg alors que par avion elles grimpent jusqu’à 68 kg. L’étude révèle en outre que plus les trajets sont courts, plus l’avion est polluant puisqu’une forte proportion du carburant est consommé au moment du décollage des appareils.

Mobilité et loisirs

Selon cette étude du PNR (voir ci-dessus), en Suisse, le transport des loisirs représente 60% des kilomètres-passagers parcourus (toutes formes de transport confondues: aérien, routier ou par rail).

Les véhicules utilisés surtout pour les loisirs, motoneige, motomarines, VTT, ne consomment que 1% du pétrole aux États-Unis mais sont responsables de 27% de la pollution globale selon l’agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA). Une motoneige pollue autant en une journée de 8 heures autant qu’une automobile en un an.

Les véhicules à 2 ou 3 roues représentent moins de 3% des véhicules en circulation en Europe et pourtant ils produisent près de 15% des rejets de C02.

Mobilité et alimentation

Le WWF estime que consommer en hiver (dans les pays nordiques) un kilo de haricots frais à pour conséquence de rejeter 2 kilos de C02 pour assurer leur transport. La recommandation du WWF: manger des produits de saison.
Une étude effectuée par le Leopold Center démontre que les aliments consommés dans le MidWest américain ont parcouru 1500 km en moyenne. Si l’équivalent de la population de l’Iowa (2, 8 millions d’habitants en 1998) augmentait la proportion d’aliments consommés produits localement de 10%, cette augmentation entraînerait une économie d’énergie de près de 1,5 milliards de litre d’essence (300 000 gallons).


Par Bernard Lebleu

Source : www.agora.qc.ca




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