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Le sushi, ambassadeur de goût du Japon

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En Asie et en Occident, la cuisine japonaise attire toujours. Si les sushi et sashimi restent les valeurs sûres, certaines chaînes de restaurants exportent des concepts parfois traditionnels, parfois plus commerciaux.

La mode du sushi n’est pas encore passée. D’abord réservée au milieu chic à l’étranger, la cuisine japonaise s’est popularisée au point de devenir un argument de choix pour visiter le pays.

L’organisation nationale du tourisme a interrogé 15 000 touristes étrangers avant leur retour dans chez eux. La majorité a évoqué la cuisine comme principale raison du séjour.

Deuxième des top réponses, le shopping qui trustait la première place depuis plusieurs années. Suivent ensuite les onsen, les sources chaudes du Japon, et la visite de sites historiques.

Parmi les mets culinaires, rien d’étonnant. Sushi, ramen et sashimi sont les trois valeurs sûres. Ils récoltent respectivement 42, 21 et 20% des suffrages auprès des gourmets.

Mais, au delà de son rôle d’ambassadeur du pays, le sushi poursuit sa « macdoïsation » en Asie. Déjà bien implantées à Hong-Kong et à Taiwan, les grandes chaînes d’alimentation japonaise multiplient les succursales en Chine, en Thaïlande ou encore à Singapour.

L’agence de presse Kyodo rappelle que Mos Food a ouvert en février un restaurant à Xiamen dans la province chinoise du Fujian. Fondée en 1972 à Tokyo, la chaîne de fast-food s’est fait connaître à partir de 1987 en introduisant des rice burger à sa carte, des sandwiches dont le pain est constitué de riz.

Exporter les izakaya

« Mos Burger a pour ambition de devenir la première marque mondiale de restauration japonaise », annonce l’entreprise sur son site. Au Japon, c’est déjà la deuxième marque de fast-food, derrière l’indétrônable McDonald’s.

215 Mos Burgers sont déjà ouverts dans le reste de l’Asie, la compagnie a pour objectif d’en posséder 300 d’ici la fin de l’année prochaine.

Watami tente pour sa part d’exporter un concept plus traditionnel, les izakaya. Les bars-restaurants de ce style sont très populaires chez les salariés japonais qui y viennent boire entre amis après le travail.

Rebaptisée ishokuya pour le coup, pour « bar à manger » en opposition au « bar à alcool », l’idée semble plaire à l’étranger. « Le nombre de personnes recherchant de la qualité augmente, même si le prix est un peu plus cher », explique Satoshi Kurihara à Kyodo.

Président de la filiale singapourienne de Watami Food, il a ouvert ses deux premiers restaurants dans la ville-état l’année dernière. L’objectif à long terme pour le groupe japonais est de réaliser la moitié de son chiffre d’affaires à l’étranger.

Yoshinoya possède lui un quart de ses restaurants en dehors du Japon et prévoit d’en ouvrir 50 de plus cette année, particulièrement en Chine. Le spécialiste des gyudon, bols de viande de boeuf, est le seul des trois groupes cités à être présent en occident.

Mais la marque ne s’est pour le moment installée que dans quelques Etats américains. L’Europe et la France ne semble pas encore au menu des géants japonais de l’alimentation.


Source: Aujourd’hui Le Japon




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