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La pagode bouddhiste Van Hanh s’agrandit

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Inauguré en 2008, le temple bouddhiste vietnamien à Saint-Herblain s’étoffe d’une nouvelle aile à deux niveaux, destinée à accueillir une bibliothèque et l’hébergement des moines de passage.
 
En 2004, les travaux du bâtiment actuel débutèrent sur une ancienne petite ferme ; il abrite un sanctuaire, un réfectoire, un autel et, dans un bâtiment secondaire, des pièces fonctionnelles et le hall de culte des défunts. Puis fut construit le pavillon de la cloche, fondue au Vietnam et qui pèse 500 kg ; le battant extérieur est sculpté dans un bois très dur. Tout récemment, c’est une maison traditionnelle vietnamienne tout en bois qui vient d’être remontée. « Cette maison a une centaine d’années ; elle a été démontée au Vietnam et servira de lieu de vie : maison d’accueil, lieu d’exposition, de fête pour les enfants… », précise Loc N’guyen, le moine responsable. Un très grand panneau de bois sculpté de fleurs de lotus orne le centre de la pièce principale. Les tuiles du toit sont elles aussi ornées d’un motif, symbole de longévité.
 
Dans le jardin paysager, de nombreux sites sont aménagés pour le recueillement et la prière. D’un bassin, émerge une fleur de lotus prête à s’ouvrir. Un texte en lettres dorées invite à la réflexion : « Toujours faire le bien, jamais faire le mal, purifier son coeur, tel est l’enseignement des bouddhas. » Un peu plus loin, c’est le jardin des ancêtres. Le maître est aussi paysagiste. « Il nous reste un jardin asiatique à aménager d’une surface d’un hectare. »
 
Le portique d’entrée est chargé d’enseignement et affiche notamment les quatre piliers sur lesquels repose le bouddhisme. « Tu, c’est l’amour universel, à rapprocher de la bienveillance. On veut amener le bonheur aux autres, sans condition. Bi, c’est la compassion, tout faire pour empêcher que l’autre ne souffre. Hy, c’est la joie altruiste, le partage de la réussite de l’autre, sans jalousie. Enfin Xa ou l’équanimité, qui vise au bien-être de tous. »
 
Si tout dans le temple et le jardin porte à la sérénité pour le visiteur, la gestion de la pagode est une lourde responsabilité pour le maître. Ils ne sont que deux permanents pour organiser la vie spirituelle du centre, la gestion du centre, l’organisation du travail des bénévoles, la recherche de financements, etc.
 
Samedi 17 septembre, et dimanche 18, ouverture au public dans le cadre des Journées du patrimoine.
 
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