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Bussy-Saint-Georges : les représentants des quatre religions marchent en soutien aux Rohingyas

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Réunis au sein de l’association de l’Esplanade des religions et des cultures, bouddhistes, musulmans, juifs et chrétiens ont marché en soutien à la minorité musulmane des Rohingyas persécutés en Birmanie.


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« Ce dimanche je n’ai pas eu l’impression de marcher avec des membres de différentes communautés religieuses de Bussy-Saint-Georges mais avec des citoyens du monde ». Claude Windisch ne cachait pas son émotion à l’issue de la marche interreligieuse en soutien aux Rohingyas organisée ce dimanche par l’association de l’Esplanade des religions et des cultures à Bussy-Saint-Georges.


Représentant de la communauté juive de Bussy, il est le président de cette association fondée le 29 novembre dernier qui réunit les représentants des communautés bouddhistes, musulmane, juive et chrétiennes de la commune. Pour leur première action, ses membres ont décidé de soutenir la minorité musulmane des Rohingyas, persécutés depuis plusieurs années par des bouddhistes extrémistes en Birmanie en marchant tous ensemble.


En tout, plus d’une centaine de personnes ont rallié le centre-ville depuis l’esplanade des religions et des cultures. Dans la foule, on pouvait aussi bien apercevoir les robes traditionnelles des moines bouddhistes que la kippa juive.


« Le bouddhisme est une religion de paix qui peut cohabiter dans l’harmonie avec les autres partout dans le monde », confie la moine nonne Ven Man Qian, de la communauté des bouddhistes de Taïwan. « Nous voulons montrer une autre image que celle de certains bouddhistes extrémistes birmans », renchérit Keo Chantharangsy, membre de la communauté bouddhiste laotienne.


Une main tendue que ne voulaient pas laisser passer les musulmans de Bussy. « Le vivre ensemble n’est pas qu’un slogan ! », insiste Farid Chaoui, président de l’association Tawba et trésorier de l’Esplanade des religions et des cultures.


« En Birmanie, certains bouddhistes persécutent les Rohingyas mais dans d’autres parties du monde ce sont les musulmans extrémistes qui oppriment des minorités d’autres religions. Il ne faut faire des amalgames nulle part », rappelle Radoine Khochri bénévole de l’ONG Dignité internationale quelques semaines après son retour du Bangladesh où près de 600 000 Rohingyas ont fui dans des camps de réfugiés.



Lire l’article complet : Le Parisien



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