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Gyalwang Karmapa commence la session de…

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Gyalwang Karmapa commence la session de l’après-midi avec un court récapitulatif. Il indique la première de quatres vérités ; elle concerne les états affligés et les origines de la souffrance. Il continue par expliquer, qu’explorer la troisième noble vérité est une manière de cesser de souffrir.


Il rappelle que tout le monde a deux aspects de la vérité sur l’origine de la souffrance : le karma et la détresse. C’est la base de toutes les misères, ils s’accrochent à ce que nous percevons comme la réalité. « Nous avons besoin d’examiner ce à quoi nous nous raccrochons comme ce qui est vrai à ce qui est réel ou ne l’est pas » explique-t-il. C’est difficile car nous travaillons tous « la perspective de s’accrocher à la réalité elle même ». Cette façon de penser manque de capacité d’analyse si les objets existent seulement de la manière telle que nous les pensons. En raison de ses expérimentations, si ce que nous percevons comme réalité et en fait la manière dont les choses sont, nous avons besoin d’utiliser une autre manière de penser. Alors, après d’attentives analyses, nous allons finalement réaliser un phénomène qui n’existe pas dans la façon dont nous percevions les choses. Quand nous avons réalisé ça, nous pouvons comprendre la manière dont nous nous raccrochons au phénomène comme ce que nous pensons être vrai et qui ne l’était pas réellement dans sa nature.


Par conséquent, nous serons capable de « développer la bonne confiance, ce qui nous libère de beaucoup d’obsession sur la réalité et de la souffrance »
S’accrocher à la réalité est la racine de toute les souffrances, quand nous avons renverser ce qui nous raccroche à la vérité, nous sommes capable de voir que ce raccrochement est la source de de toute les souffrances. En plus, quand nous réalisons que cette perception de la réalité est basée sur de la fiction, alors les souffrances qui ont été supportées peuvent naturellement être détruites. Toutes ses obsessions sont la racine de vos souffrances. Le renversement des perceptions élimine la souffrance. Quand nous disons « libération », nous voulons dire que c’est la libération de vous même par l’élimination de vos souffrances. Cela s’appelle « cessation » car quand nous achevons ce travail, la souffrance cesse. C’est la troisième des 4 nobles vérités. Ce qui revient après l’élimination de la souffrance est aussi connu comme l’aspect le plus pure du phénomène et c’est le bonheur que nous atteignons.
La quatrième vérité noble est la vérité du passé, enseignée qu’il est possible d’achever la libération de la souffrance pour un bonheur durable. Par conséquent, il est important de pratiqué la paix du passé. Il y a différente pratiques de ces trois passés dans trois véhicules différent (fondamentale, mahayana et vajrayana). Premièrement, quand nous parlons de pratiquer la vérité du passé cela inclu la pratiques des 37 facteurs d’éveil spirituel qui sont pratiqués lors des étapes du passé. Par exemple, au début, nous commençons avec la pratique de la 4ème fondation de la méditation sur ce passé accumulé. Nous commençons par la pratique de la 4ème fondation de l’éveil, le quatrième pied du miracle et en avant. Chaque étape du passé a été une pratique particulière.


Le Karmapa averti : avant de vous demander quel niveau ou étape du passé nous avons surmonté, nous devons commencer par nous demander si nous avons entérré le passé. La réponse dépend du véhicule attribué. Dans l’Hinayana ou la base du véhicule, un individu doit enterrer le passé quand il génère le désir de se libérer. Cependant, dans le Mahayana, l’individu n’a pas entérré le passé avant d’avoir généré bodhichitta. « C’est la manière, pour la 4 ème noble vérité, de donner une explication complète pour achever le bonheur ultime. Ce sont ses causes et ses résultats ». Sa sainteté conclu « vous ne voulez pas vous libérer de la souffrance donc elle est causéé »


La cession fini avec une fois de plus, des questions et des réponses.
La première question est sur le problème de savoir quoi faire quand tu es heureux, que tu contrôles ta vie et que tu trouves difficile de voir la vie comme une souffrance. Le Karmapa suggère que c’était exactement la situation qu’il décrit ce matin lors de ses enseignements : échouer à reconnaître la souffrance comme souffrance. Nous avons besoin d’être clair à propos de trois différentes souffrances ; la souffrance n’inclus pas juste le fait de souffrir mais aussi les moments agréables et les expériences neutres. Les choses s’apparaissant à nous comme plaisantes peuvent nous faire souffrir.


Nous devons nous demander à nous même si nous exerçons réellement un contrôle sur nos vie parce que pendant que nous sommes sous le pouvoir du karma et de la souffrance, nous ne devons pas avoir le contrôle. « Si nous voulons nous libérer des trois types de souffrances et du samsara, nous devons nous libérer nous-même des formations sensibles de la souffrance » il conclue.



Deux questions relatées demande comment augmenter la joie intérieure et faire partir la tristesse. Sa sainteté répond que ces questions sont fondamentales et difficiles à répondre. Cependant, en dessinant notre propre expérience, il suggère que les étiquettes que nous attachons à cette expérience altèrent la manière dont nous les voyons. En changeant les perspectives de la difficulté, nous pouvons générer un bonheur intérieur. Finalement, « si nous avons un contentement intérieur, nous serons naturellement heureux » dit-il. La troisième question était sur comment satisfaire les souhaits de tout le monde et accomplir les bénéfices des autres quand il semblerait qu’aider quelqu’un énerve les autres. Sa sainteté commente qu’il est très difficile de satisfaire les souhaits de tout le monde car il y a beaucoup de capacité et d’intérêts différents. Un acte ou un geste ne sera pas capable d’achever le travail de bonheur ultime. Le travail des bodhisattvas est d’apporter aux humains ce qu’ils veulent et ils font ce qu’ils peuvent.


Cependant, quelque chose peut être accomplis mais les autres non. Parce qu’il y a tellement de vastes et d’extraordinaires bodhichitta et de courage. Quand ils les choses se rencontrent, ce qui est difficile à accomplir, les bodhisattvas émettent une intention puissante pour être capable de les accomplir dans le futur. Beaucoup de gens demandaient au Karmapa de l’aide, il dit que parfois nous sommes capable d’aider mais pas toujours. « Je commence à comprendre pourquoi Chenrezik a 4 ou des centaines de bras ». Sa sainteté commente, en référence à l’immense thangka de Chenrezig suspendu à droite de son trône. « Chaque bras représente quelque chose qu’il peut faire par bénéfice aux autres, et les centaines de bras sont tellement nombreux qu’il peut être multi-tache ». C’est cette capacité que nous avons besoin pour être capable de satisfaire les souhaits de tous les êtres.


Il est important de voir en premier quand nous sommes ou ne ne sommes pas capable d’accomplir leur vœux. Le Karmapa recommande que si nous ne sommes pas capable de le faire, nous devons donner une sincère attention pour être capable de le faire dans le futur. Il y a eu plusieurs questions à propos de la formation générale de la souffrance, demandant des exemples. Sa sainteté cite un manuscrit Bouddhiste « Quand tu as un cheveux dans ta paume, tu peux à peine le sentir, quand il va dans tes yeux c’est extrêmement pénible ». Pour les choses ordinaires, l’omniprésence de la formation de la souffrance est comme un cheveux dans une paume de la main mais le plus noble, c’est le cheveux qui va dans l’oeil.
Il y a eu alors des questions à propos de la meilleur façon d’aider les réfugiés en Europe. Le Karmapa fait référence en premier, à la belle tradition européenne d’accepter les réfugiés depuis la 2ème guerre mondiale.


Cependant, il affirme que les particularités sont maintenant difficiles à cause d’un nombre très élévé de réfugiés. L’europe n’a pas de temps de le préparer, de faire des plans et les cultures sont différentes, alors l’avenir est incertain. Plusieurs de ses réfugiés sont venus à cause de la guerre civile et des conflits de Moyen Orient, pour qui chaque pays de l’ouest a des responsabilités. Le réel besoin, alors, était de trouver un moyen de résoudre ces conflits, autrement les réfugiés continueront d’arriver. Sa sainteté a alors été appelé à clarifier le sens de la renonciation. Il explique que c’est comme l’expression de la compassion pour soit même. Utilisant l’analogie des deux faces du même coin, il explique que quand nous avons développé le vœux de non-moyen pour nous libérer du karma et des blessures, nous avons développé la renonciation. Quand nous avons développer le vœux de libérer les autres êtres humains nous avons développé la compassion.


En réponse à une question sur la souffrance collective, le Karmapa montre qu’en littérature bouddhique, il y a plein d’exemple de ça durant le temps du Bouddha. Plusieurs personnes font l’erreur de voir le karma d’une façon limité, comme une connexion entre individus. Au contraire, le travail du karma et vaste et étendu dans l’univers et le temps. « Nous avons été fait de ces connexions avec le sensible depuis le début des temps, à travers l’univers entier » dit le Karmapa. Il est impératif de prendre ses responsabilités.


La cession de l’après-midi est fini et sa sainteté quitte le stage. L’audience, à contre-coeur, dérive du hall au café, des restaurants aux chambres d’hôtel. Le staff prépare l’événement suivant. A l’extérieur, dans la grisaille, une ligne de tibétain est entrain d’attendre pour venir dans la conférence du hall, pour une audience spéciale organisée par les tibétains vivant en France.

SOURCE

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