En ces temps troublés entre le Tibet et la Chine,
n’oublions pas que
d’un côté est vénéré Avalokiteshvara
et de l’autre Guan Yin.
Le Bodhisattva Avalokistehvara, le Seigneur qui observe,
incarne pour les tibétains la compassion ultime.
Du côté chinois, Guan Yin n’est qu’une forme féminisée d’Avalokiteshvara, l’inspiratruce de «l’ incantation de la grande compassion ».
‘Avalokiteshvara est également vénéré en Chine sous sa forme tibétaine.
Ce qui signifie qu’au delà des difficultés politiques,
des êtres cheminent vers la Compassion qu’ils soient tibétains ou chinois.
Qui a t-il de plus proche de la compassion que la compassion dans le pays voisin ?
N’oublions jamais, nous occidentaux prêts à nous enflammer en raison d’actes inacceptables, que la compassion n’est pas seulement tibétaine, que chaque jour des chinois avancent aussi sur les traces des boddhisattavas.
Ne réduisons pas tous les chinois à leur gouvernement actuel.
Ce gouvernement doit s’ouvrir aux règles internationales.
Puisque l’Occident est prêt à comprendre qu’il faut du temps pour que certains pays de l’Est ou d’Afrique atteignent une maturité pour vivre bellement la démocratie, nous devons comprendre qu’il faille du temps à la Chine pour mûrir ce concept qui lui est étranger ?
Les réflexes démocratiques loin d’être naturels doivent s’apprendre et s’expérimenter.
Mais la Compassion est en marche si nous lui laissons la chance de s’exprimer,
si nos émotions ne tirent pas vers le bas les possibilités actuelles de changement
pour le bien de tous les êtres.
Paix et Harmonie
Alain Delaporte-Digard