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En Seine-et-Marne, le château transformé en temple bouddhiste « theravâda »

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Moissy-Cramayel accueille un vaste temple du bouddhisme « theravâda », courant moins connu que les branches zen ou tibétaines mais numériquement le plus important en France.

A Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), le château de Lugny a été racheté en 2000 par l’Association internationale thaïe des bouddhistes en France (AITBF) pour devenir le « Wat Thammapathip » : littéralement « temple de la lumière ». La façade XIXe siècle a disparu sous une couche de crépi jaunâtre, les huisseries ont été badigeonnées en doré et les allées du parc clos renferment quelque 200 statues de Bouddha en béton, peintes en blanc ou en doré.
A Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), le château de Lugny a été racheté en 2000 par l’Association internationale thaïe des bouddhistes en France (AITBF) pour devenir le « Wat Thammapathip » : littéralement « temple de la lumière ». La façade XIXe siècle a disparu sous une couche de crépi jaunâtre, les huisseries ont été badigeonnées en doré et les allées du parc clos renferment quelque 200 statues de Bouddha en béton, peintes en blanc ou en doré.

Wat Thammapathip : littéralement « temple de la lumière ». Tel est le nom du château de Lugny, à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), depuis qu’il a été racheté en 2000 par l’Association internationale thaïe des bouddhistes en France (AITBF) pour devenir un vaste temple figurant sur le site de l’ambassade royale de Thaïlande.

Une brochure bilingue explique, documents notariés à l’appui, comment l’association a obtenu, puis totalement remboursé en 2008, un prêt de 587 000 € du Crédit coopératif.

L’élégante façade de briques de ce château du XIXe siècle, classé monument historique, a disparu sous une couche de crépi jaunâtre, tandis que les huisseries ont été badigeonnées en doré.

Pour les asiatiques, l’argent a aussi une dimension spirituelle

Quant aux allées du parc clos, elles sont maintenant bordées par 200 statues de Bouddha sur des socles en fleurs de lotus, coulées en ciment, puis peintes en doré ou en blanc.

Ces bouddhas thaïlandais, reconnaissables à leur chignon pointu, sont achetés « 2 888 € » – le chiffre « 8 » étant considéré comme porte-bonheur en Asie – par des familles bouddhistes, comme le prouvent les pancartes nominatives au pied de chaque statue.

« Pour les Asiatiques, l’argent n’est pas que matériel mais a aussi une dimension spirituelle, en tant que présage d’un bon karma (destin) », explique Olivier Wang-Genh, vice-président de l’Union bouddhiste de France.


– Source : La-croix
– Lire la suite sur : www.la-croix.com




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