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Mars 2016 – Journal des sanghas

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PRÉSENTATION

Time Code – 00:32

AGENDA

Time Code – 01:06

C’est avec le centre Shenpen France que nous allons débuter notre agenda du mois de mars 2016.

Une conférence sur la Méditation, Philosophie, Sagesse du Bouddhisme Tibétain sera menée par Son Éminence le 7è Dzogchen Rinpoché, Jigmé Losel Wangpo, le très respecté lama tibétain. Pour se rendre à cette conférence, rendez-vous à 19h dans les centres correspondant à chaque ville aux jours indiqués ci-dessous :

Pour Paris; ce sera le samedi 5 mars à la Maison des Mines, 270 Rue St Jacques, dans le 5eme arrondissement.

À Montpellier, rendez-vous le vendredi 11 mars à l’Espace Tao, 200 Allée Jean-François Lesueur, ZI du Mas d’Astre.

Dans la ville de Saint-Affrique, la conférence se déroulera le dimanche 13 mars à l’Hôtel de Ville.

À Albi, le jeudi 17 mars aux Salons du Grand Hôtel d’Orléans, 1 Place Stalingrad.

Et pour finir, le vendredi 18 mars à Toulouse, au Salon de Marvejol, 47 rue Pharaon.

Son Eminence le 7° Dzogchen Rinpoché sera également à Montpellier le 12 mars prochain pour un enseignement appelé « Réaliser la vérité de nos émotions » . Au cours de cet enseignement, Dzogchen Rinpoché ira plus en profondeur dans « la Vue sur nos émotions ». En réalisant la vérité de nos émotions et en reconnaissant qu’elles ne sont pas vraiment ce qu’elles semblent être, non seulement nos émotions nous dérangeront moins mais elles deviendront même une source de sagesse.

Pour finir avec le centre Shenpen France, grande nouvelle ! Pour la première fois, un séminaire Dzogchen va être donné sur un week-end à Toulouse par Son Eminence Dzogchen Rinpoché, les samedi 19 et dimanche 20 mars.

Prenez part à la Conférence au Dojo Zen de Paris sur le thème « Vous avez dit cosmique ? », avec Nicole Nesvadba, le samedi 5 mars à partir de 14h30. Au programme : Comment la matière s’est-elle structurée dans l’univers depuis le BigBang ? Qu’est ce que l’espace ? Simple vide entre des particules ou élément fondamental de la nature ?

Quant à Denchen Chöling, trois retraites sont organisées ce mois-ci :

« La naissance du guerrier – Niveau 2 de l’Apprentissage Shambhala », les 5 et 6 mars, avec Herb Elsky. L’apprentissage Shambhala offre des enseignements fondés sur la vision qu’il existe en chacun de nous une source de sagesse éveillée que l’on peut découvrir, cultiver et manifester dans notre vie.

Un « Dathün de printemps » se déroulera du 6 mars au 3 avril, avec Barbara Märtens. Vous suivrez un enseignement en anglais sur un mois intensif de méditation : une expérience unique et transformatrice ouverte à tous, avec traduction disponible.

Mais s’il vous est impossible d’y participer, un second « Dathün de Printemps » sera également organisé, sur 2 semaines seulement ; du 6 au 20 mars.

Au centre de retraite Kalachakra de Saint Cosme en Vairais, nous vous donnons tout d’abord rendez-vous le 11 mars pour une « Méditation et commentaire » basés sur le tantra de Kalachakra et l’essai de maître Zen Uji « Être temps ? », par Andy Wistriech, à partir de 19h.

Au centre Kalachakra, de Paris cette fois, vous êtes invités le 24 mars à participer à une conférence basée sur le thème « Se libérer de la tristesse et de la dépression – Nos antidotes à la dépression et les recettes du bonheur ». Cette conférence sera suivie d’une retraite sur les émotions au centre de retraite, à partir de 19h30.

Un séjour sur la voix des émotions sera également organisé, du 25 et 28 mars. Ce stage a pour vocation de mieux connaître et comprendre ces phénomènes intérieurs, d’étudier, de comprendre et d’expérimenter ces différentes pratiques méditatives, de manière à ce que chacun puisse acquérir des outils utiles à l’amélioration de son bien être physique et psychique, de sa santé, ainsi qu’aux progrès sur le chemin spirituel. Il nous concerne tous, que nous soyons bouddhistes ou non bouddhistes, pratiquant débutant ou confirmé.

Pour les habitués, voici le programme du centre Kalachakra dans son intégralité pour le mois de mars :

Mardi 1er de 14h30 à 17h30 ; Lecture de soutra, et de 19h30 à 21h30 ; Shantideva : la patience.

Mercredi 2 de 19h30 à 21h ; Méditation guidée.

Jeudi 3 de 19h30 à 21h ; Méditation sur le souffle.

Samedi 5 de 10 à 18h ; Soigner la dépendance.

Dimanche 6 de 10 à 18h ; Découverte du Bouddhisme Module 9 ; Samsara et nirvana.

Mardi 8 de 14h30 à 17h30 ; Lecture de soutra.

Mercredi 9 de 19h30 à 21h ; Méditation guidée.

Vendredi 11 à 19h ; Conférence : « être temps », avec Andy Wistriech.

Samedi 12 de 10 à 18h ; Le sens du Tantra de Kalachakra, avec Andy Wistriech.

Dimanche 13 de 10 à 16h ; Le sens du Tantra de Kalachakra, avec Andy Wistriech.

Dimanche 13 mars toujours, de 18h à 19h30 ; Tsok longue vie pour lama Zopa Rinpoché.

Mardi 15 de 14h30 à 17h30 ; Lecture de soutra.

Mercredi 16 de 19h30 à 21h ; Bouddha de médecine, Méditation guidée.

Samedi 19 de 11h à midi ; Pratique de Kalachakra, et de 14 à 18h ; PEBA, Module 9.

Dimanche 20 de 10h à 18h ; PEBA, Module 9.

Mardi 22 de 14h30 à 17h30 ; Lecture de soutra, et de 19h30 à 21h30 ; Shantideva : « la patience ».

Mercredi 23 de 18 à 19h ; Bouddha de médecine et tara, et de 19h30 à 21h ; Méditation guidée.

Jeudi 24 de 19h30 à 21h : Premier pas dans la dépression.

Samedi 26, de 10h à 18h ; L’entrainement de l’esprit en 7 points.

Lundi 28 de 10 à 18h ; Médecine tibétaine : influence des émotions sur la santé.

Mardi 29 de 14h30 à 17h30 ; Lecture de soutra.

Mercredi 30 de 19h30 à 21h ; Méditation guidée.

Et enfin, pour finir, jeudi 31 mars, de 19h30 à 21h ; Méditation sur le souffle.

ANNUAIRE

Time Code – 08:10

Le centre culturel bouddhique de Cergy a été fondé par le Vénérable Mogchok Rinpoché afin de disposer d’un espace pour étudier, réfléchir et méditer les enseignements du Bouddha, découvrir et préserver différents aspects de la culture Bouddhique.

Très jeune, Rinpoché a été reconnu par Sa Sainteté le Dalai Lama, comme la réincarnation d’un grand yogi de la lignée Shangpa Kagyu, le très précieux Mogchok Pa Rinchen Tseundruk. Dans sa précédente réincarnation, Rinpoché a étudié et pratiqué selon les traditions Shangpa Kagyu et Gelugpa et il a obtenu le titre de Guéshé à Drepung Gomang. C’est donc tout naturellement et simplement que dans sa vie actuelle, Rinpoché professe l’enseignement du Bouddha sans sectarisme.
Au travers du vénérable Mogchok Rinpoché et par leur propre dévotion envers Sa Sainteté le Dalai Lama, le membres du centre culturel bouddhique de Cergy souhaitent profiter de ce centre pour mettre en pratique les enseignements et conseils de Sa Sainteté le Dalai Lama.

Pour plus de renseignements sur le centre culturel bouddhique de Cergy, rendez-vous sur le site internet www.ccb-cergy.com ou dans la rubrique annuaire de Buddhachannel.

TRADITON – Makha Bucha

Time Code – 09:39

Cette année, le jour de Makha Bucha (วันมาฆบูชา) est le 22 février, un jour férié dans toute la Thaïlande. Les administrations étaient fermées, de même que les banques, les Ambassades et de nombreuses entreprises.
Durant Makha Bucha, les bouddhistes, majoritaires dans le pays, observent un certain nombre de règles, telles qu’aller au temple pour rendre hommage au Bouddha.

Tout au long de cette journée, il ne faut surtout pas oublier de faire “Lab Sin”. Il s’agit d’observer les cinq préceptes de base du bouddhisme :
-Ne pas tuer
-Ne pas voler
-Ne pas tromper son/sa conjoint(e)
-Ne pas mentir
-Ne pas boire d’alcool.

L’alcool est donc généralement interdit à la vente les jours de fêtes bouddhiques. D’ailleurs, de nombreux établissements préfèrent rester fermés pendant les 24 heures que durent cette célébration.

À la tombée de la nuit, les adeptes se réunissent dans les temples pour participer à des processions aux chandelles, appelées « Wian Tiam » ou “Vien Tien”. Conduits par les bonzes, ils effectuent trois fois le tour du Bot du Wat en tenant une bougie, trois bâtons d’encens et des fleurs : un tour en l’honneur du Bouddha, un deuxième pour son enseignement, et un dernier pour ses disciples. À la fin des trois tours, chacun dépose sa bougie devant le sanctuaire.

Un autre événement est populaire pour les croyants : la cérémonie sacrée du « bain rituel des reliques de Bouddha » à Tambon Khuea Nam.
Le Wat Pa Ban Kho abrite une pagode où sont conservées des reliques de Bouddha. À l’intérieur se trouvent des sculptures illustrant l’histoire de Bouddha et des images de ce dernier dans différentes positions. Outre le rituel du bain, les adeptes peuvent aussi participer au rite de la lumière ondulante autour du Chedi et prendre part à la célébration royale pour rendre hommage à la famille royale, le Roi Bhumibol Adulyadej et la Reine Sirikit.


“Makha Bucha ” commémore plusieurs événements qui ont eu lieu à la même date, il y a plus 2500 ans dans l’histoire légendaire de la vie du Bouddha, à 44 années d’intervalle.
Le premier a eu lieu 45 ans avant le début de l’ère bouddhiste (jour de la mort de Bouddha, l’an 543 avant JC) le jour où 1250 disciples sont venus spontanément et sans se concerter, rendre hommage au Bouddha, la nuit de la pleine lune, 9 mois après son “Illumination” au temple de Weluwan Mahawiharn en Inde.
Tous étaient “อรหันต์ Arhantas » c’est à dire Illuminés, et tous ont été ordonnés par le Bouddha lui-même.

Le Bouddha Gautama Sakayamuni leur a ensuite enseigné la philosophie du bouddhisme en 3 principes fondamentaux :
- Faire le Bien 
- Eviter le Mal 
- Purifier l’esprit.


Le même jour, 44 ans plus tard, un autre événement important est arrivé. Le jour où le Bouddha a décidé de faire ’Parinibbhana’, ou nirvana, c’est à dire laisser l’esprit se séparer du corps (ou mourir), ce qu’il a fait 3 mois après cette date, le jour de la pleine lune des six mois lunaire. Ce jour est d’ailleurs connu comme ’ Visakha Bucha Day ’, un autre fête bouddhiste.


En pali, une langue indo-européenne parlée autrefois en Inde et dans laquelle les premiers textes bouddhiques sont conservés, “Makha” est le mot qui représente le 3e mois lunaire hindou, tandis que “Bucha” signifie “honorer” ou “vénérer”.

LE STUPA DE BODHNATH ET LA VALLÉE DE KATMANDOU

Cette vallée de Katmandou est différente de tout ce qui existe. Elle a la forme d’un grand cercle qui est devenu au fil des siècles une sorte de mandala où les pèlerins vont se déplacer de temples en temples en suivant un parcours initiatique. N’oublions pas que nous sommes au Népal, et que Sakyamuni, le bouddha historique est né non loin de là à Lumbini.
Une légende parle d’un lac immense qui recouvrait cette région montagneuse située à 1400 mètres d’altitude. Un grand Yogi du nom de Manjushri méditait sur le bord du lac quand il vit dans sa méditation un immense lotus sortir des eaux et s’élever vers le ciel. Poussé par la puissance de sa vision, il brandit son sabre, symbole de la connaissance, fendit la montagne, laissant les eaux s’écouler pour rejoindre les torrents venus des sommets himalayens. Ainsi apparut la Vallée de Katmandou en forme de mandala, le plus grand du monde puisqu’il s’étend sur 600 kilomètres carrés.

Depuis 2500 ans, donc depuis la naissance du Bouddha Sakyamuni, ce mandala va devenir un des plus anciens royaumes du monde avec pour coeur 3 capitales royales, Katmandou, Patan et Bhaktapur. La vallée de Katmandou cachent sept sites classés comme patrimoine mondial par l’Unesco : d’abord, les 3 capitales : Katmandou avec son Hanuman Dhoka le palais royal de Durbar Square, Patan et Bhaktapur; mais aussi les deux plus importants stûpas bouddhistes : celui de Swayambhunath et de Boudhanat, ainsi que deux légendaires tombeaux hindous (le temple de Pashupatinath et Chanou Naravan.

Suite à de nombreuses vagues d’immigration, ceux qui vont devenir les newars vont s’unifier par une même langue, le newari, une langue tibéto-birmane, mais deux influences vont colorées les religions de la vallée : l’influence de l’Inde toute proche, qui amène l’hindouisme, et l’apport du bouddhisme, un bouddhisme tellement mêlé à l’hindouisme qu’il prend le nom de bouddhisme newar. La répartition sociale des newars se construits sur deux grands groupes : les populations hindouistes avec leurs castes et les grandes failles bouddhistes. C’est deyx communautés vont tellement se fondre l’une en l’autre qu’il est difficile de déterminer qui est bouddhiste et qui est hindouiste. On peut dire que chacun est néwar avec un syncrétisme religieux unique au monde. Par exemple, la déesse Kumari est une déesse vivante hindouiste choisie dans une famille bouddhiste. La seule différenciation se fait au niveau de l’officiant : les familles hindouistes font appel à un brahmane, le prêtre traditionnel en Inde, et les bouddhistes suivent des moines bouddhistes tantriques.

De nombreux pèlerins parcourent toute la vallée de Katmandou riche de très nombreux monastères. Ils passent consciencieusement et pieusement de l’un à l’autre pour parcourir l’ensemble des richesses spirituelles du mandala. Une grande étape dans leur parcours se fait au Stupa de Bodhnath, dont la construction est entourée d’une autre légende : il est dit que le Seigneur Avalokiteshvara laissa couler deux larmes pleines de compassion pour la libération des êtres sans éveil. Ces deux larmes prirent la forme de deux filles d’Indra. L’une d’elle ayant subtilisé des fleurs célestes, fut réincarnée dans une condition humaine très modeste. Après une vie de dur labeur, elle fit le vœu de construire un Stupa en l’honneur de Bouddha. Elle demanda au roi l’autorisation de le construire sur un terrain pas plus grand que sa chevelure. Le roi amusé accepta. Elle attacha ses cheveux bout à bout délimitant ainsi un espace très important, puis construisit l’édifice avec ses quatre fils aidés d’un éléphant et d’un âne. Les notables furent choqués qu’une femme de basse condition fasse un stupa plus grand que tous les autres. Ils se plaignirent inutilement auprès du roi. Ainsi naquit le plus grand stupa du Népal et même l’un des plus grands au monde avec ses 40 mètres de hauteur. Véritable mandala en 3 dimensions ce stupa se développe sur 3 étages, sa base représentant la « terre » , sa coupole symbolisant « l’eau », sa tour surmontant la coupole s’élevant comme le « feu », sa couronne représentant « l’air » et son pinnacle désignant « l’éther ». L’ensemble dessine le chemin vers l’éveil.

Sur la base de la tour, se dessine le harmika qui porte « les yeux du Bouddha qui voient tout ». Entre les yeux, on peut y voir un signe qui est le chiffre 1, symbole de l’unité. La bouche est absente, car les yeux voient tout mais nul besoin d’en parler.

LA BOUTIQUE BUDDHACHANNEL

Time Code – 19:25

Du 8 au 10 juin 2006, le bouddhisme zen célébrait ses 40 ans d’implantation en Europe au temple de la Gendronnière. Une grande commémoration s’est déroulée en présence de nombreux enseignants et pratiquants venus de toute l’Europe et du Japon. À cette occasion, Buddhachannel a réalisé une série de 43 entretiens avec des disciples de Maître Deshimaru.
De ces rencontres, nous avons également construit un film de 28 minutes en hommage à Taisen Deshimaru, Citizen Taisen. Ce DVD révèle que la graine du zen a bien pris racine sur une terre d’Occident.

Pour commander ce DVD rendez-vous dans la rubrique DVD de la boutique de Buddhachannel.


Facebook : buddhachannel.tv
Twitter : @ BUDDHACHANNEL


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