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Les animaux Cacher

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LES ANIMAUX CACHER

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Le Deutéronome, XIV, 3-8, précise : « Tu ne mangeras rien d’abominable. Voici les animaux que vous pourrez manger : le boeuf, le mouton, la chèvre, le cerf, la gazelle, le daim, le bouquetin, l’antilope, l’oryx et la chèvre sauvage. Tout animal qui a le sabot fourchu et fendu en deux ongles et qui rumine ». « Voici ceux que vous ne mangerez pas parmi ceux qui ruminent ou qui ont le sabot fourchu et fendu : le chameau, le lièvre, le porc, et vous ne toucherez pas à leur cadavre ». Sont donc aussi exclus chevaux, félins, chiens, lapins, ainsi que le gibier (lièvres, sangliers). Les animaux devant être abattus rituellement, ceux tués à la chasse ne peuvent pas être consommés.

Le porc symbolise l’animal défendu par excellence, celui qui inspire la plus vive répulsion.

Quant aux oiseaux et gallinacés, sont purs ceux qui se nourrissent de graines (donc ni les rapaces, ni les nécrophages), comme dit dans le Deutéronome, XIV, 11-20 : « Voici les oiseaux dont vous ne mangerez pas : l’aigle, le gypaète, l’orfraie, le milan noir, le vautour, les espèces de milan rouge, de corbeaux, de hérons et d’éperviers, l’autruche, l’hirondelle, le tétras, le chat-huant, la mouette, le hibou, la chouette, l’ibis, la hulotte, le percnoptère (sorte de vautour), le cormoran, la cigogne, la huppe, la chauve-souris ainsi que les insectes ailés ». Ne peuvent être consommés que : poules, oies, dindes, quelques espèces de canards domestiques et de pigeons.

LA VOLAILLE CACHER

On plume le poulet et, avant de l’ouvrir (avec un couteau réservé à cet effet ou un couteau Cacher qu’il faudra parfaitement nettoyer après) afin de le saler, on peut le passer au-dessus d’une flamme pour le débarrasser totalement de ses plumes, mais dans ce cas il faut bien veiller à ce que le poulet ne chauffe pas trop, ce qui ferait coaguler son sang et l’empêcherait d’être extrait lors du salage.

Rendre un poulet cacher ou une dinde cacher, c’est suivre plusieurs étapes avant le salage. Dans tous les cas, il faut bien examiner la volaille avec soin.

OEUFS CACHER

L’idée est : ce qui provient d’un animal impur est impur. La consommation des oeufs d’une volaille Taref est donc interdite. Quand on achète des oeufs dans un magasin ou dans une ferme, comme presque tous les oeufs vendus sur le marché proviennent de volailles cacheres, il n’est pas à craindre que la volaille soit Taref. Il faut se méfier quand les oeufs viennent de pays où l’on trouve des oeufs interdits, ou quand on trouve des oeufs dans un nid.

L’oeuf est de volaille impure si ses deux extrémités sont soit ovales soit effilées, ou si le jaune recouvre le blanc. Toutefois si l’oeuf a une extrémité ovale et l’autre plus effilée, ce n’est pas une preuve absolue de pureté, certains oeufs Taref pouvant avoir une forme semblable.

Les oeufs sont considérés comme neutres (Parvé), c’est-à-dire ni gras (aliments carnés) ni maigres (laitages).

Si du sang (toute tache rouge sera assimilée à du sang) se trouve dans un oeuf, ce dernier devient totalement impropre à la consommation. Si l’oeuf a été cuit, la casserole (ou la poêle) devient Taref, ainsi que tout ce qui a été cuit avec, sauf si les oeufs Taref ont été cuits avec des oeufs non Taref en plus grand nombre, car alors, en vertu de la règle de la majorité, les autres oeufs et la casserole resteront cacher.

On peut manger des oeufs bouillis ou en gober crus sans avoir à les examiner en les ouvrant car on considère qu’en général les oeufs ne contiennent pas de sang. De même, si par oubli on n’a pas examiné un oeuf avant de le mêler à d’autres aliments, ces derniers resteront autorisés à la consommation. Mais dès lors que l’on ouvre des oeufs, il faut obligatoirement les examiner, sinon cela reviendrait à ignorer délibérément la possible présence de taches de sang.

Il est conseillé d’utiliser des oeufs à coquille blanche, qui sont considérés comme ne présentant pas de tache de sang.

POISSONS CASHER

Concernant les poissons, il n’y a pas de cachérisation, contrairement à la viande. Un poisson est ou n’est pas cacher : « Parmi tout ce qui est dans les eaux, tout ce qui n’a ni nageoires ni écailles, vous ne mangerez pas, ce sera impur pour vous. » (Deutéronome, XIV, 9-10). Un poisson n’est pas cacher non plus si ses écailles sont impossibles à détacher de la peau. Si ces mêmes écailles sont difficilement détachables, il convient de faire appel à un rabbin compétent.

Exemples de poissons non cacher : raie, esturgeon, anguille, turbot, carpe à cuir (appelée aussi carpe cuir), saumonette. Le saint-pierre, objet de contestation, ne doit pas être consommé.

Si en achetant un poisson entier – avec tête et peau – on reconnaît qu’il s’agit d’un poisson Cacher, l’examen des écailles devient inutile.

Il est interdit d’acheter à un poissonnier non pratiquant du poisson sans peau, car une preuve absolue de cacherout est exigée pour en autoriser la consommation. Pour les filets de poisson, le poissonnier devra donc soit préparer le filet devant le client, soit laisser attachée une partie de la peau. Pour les filets livrés à domicile, la peau devra impérativement être attachée au poisson.

LES OEUFS DE POISSON SONT-IL CACHER ?

Pour pouvoir consommer des oeufs de poissons achetés chez un poissonnier non juif il est indispensable que les oeufs soient pris sur le poisson devant le client afin que ce dernier ait la preuve qu’ils proviennent bien d’un poisson cacher.

Les poissons congelés, fumés ou sous forme de pâte ne peuvent être consommés que s’ils sont reconnus comme cacher par une autorité rabbinique.

Comme les oeufs, les poissons sont parvé (neutres) et peuvent se manger dans un repas lacté ou carné. Mais il faut séparer la consommation de viande de celle du poisson par une bouchée de pain et une gorgée de boisson, et utiliser des assiettes et couverts différents (le Talmud considère comme malsain le mélange viande-poisson).

Il faut noter que le sang du poisson n’est pas interdit à la consommation (contrairement à celui de la viande).

FRUITS ET LÉGUMES CACHER

Sont consommables après rinçage à l’eau pure tous les végétaux et les fruits (« Je vous accorde tout herbage portant graine, tout arbre portant fruit, ils serviront à votre nourriture » Genèse, I, 29), sauf ceux qui sont dits Orlah (littéralement « prépuces »), c’est-à-dire les fruits d’un arbre pendant ses trois premières années. (« Tu apporteras à la maison de ton D.ieu les prémices des premiers fruits de ton sol », Exode, XXIII, 19 et XXXIV, 26), ainsi que ceux contenant des insectes (ou leurs larves).

Source : www.123cacher.com

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