Accueil Espace Bouddhiste Culture Le Bouddhisme capté par la camera du célèbre photo-reporter Steve McCurry

Le Bouddhisme capté par la camera du célèbre photo-reporter Steve McCurry

132
1

steve_mccurry.jpg
Il existe une photo, prise par le photo-reporter vainqueur de nombreux prix internationaux Steve McCurry , que vous reconnaissiez d’emblée. Publiée en tant que couverture de la magazine de National Geographic en 1985, la photo « Femme afghane » a fait le tour du monde. Cette photo, utilisée voire par des associations et des organisations humanitaires en tant que visage de leurs campagnes, montre une jeune femme afghane enveloppée dans sa robe pourpre. Deux grands yeux verts comme des émeraudes au regard strict ressortent de son visage fière.

L’Afghanistan n’est pourtant qu’une parmi les destinations qui ont tracé la longue carrière du photo-reporter étasunien. McCurry, de l’âge de soixante-cinq ans, s’est passionné de photographie depuis très jeune. Sa première mission a été en Inde : un voyage clé qui lui a enseigné la vertu de la patience. Il découvre ainsi la vérité qui l’aurait guidé dans toutes les missions à venir et qui représente le secret de la beauté de ses images : « Si tu sais attendre, il explique, les personnes oublient ta camera et leur âme se manifeste ».

L’ Asie est peut-être la région qui a plus de valeur affectif pour le photographe, et sans doute celle que l’a plus marqué, ayant hébergé son premier travail de terrain. Ici, l’un des ses sujets préférés et qu’il ne pouvait certes pas ignorer est le Bouddhisme. Lui- même a affirmé dans son blog : « On me demande souvent quel est le pays que j’ai plus aimé prendre en photo. C’est très difficile d’y répondre, mais il est sur que j’aimerais retourner dans les pays bouddhistes à plusieurs reprises. » McCurry nous dévoile le Bouddhisme des trésors archéologiques et le Bouddhisme spirituel, fait de prière, méditation et de retraits silencieux. Des images polychromes et suggestives nous présentent le Bouddhisme d’hier et d’aujourd’hui en Birmanie, Chine, Thaïlande, Sri Lanka etc. Mais aussi en endroits plus familiers, comme la France et le Canada.

Voyageur inlassable et aventurier courageux, McCurry a porté son objectif au cœur des conflits internationaux plus violents : Iran-Irak, Beyrouthe, Cambodge, Philippines, Afghanistan, la Guerre du Golfe. L’être humain est toujours au centre de ses photos et sa première source d’inspiration. Son but est de montrer l’impact dévastateur de la guerre pas seulement sur le paysage mais surtout sur le visage des personnes- hommes, femmes, et enfants- qui le subissent sans avoir autre choix.

Néanmoins, traversant les cinq continents, ses yeux et sa camera n’ont pas seulement témoigné des scènes de douleur et de destruction. Beaucoup d’autres images nous illustrent les histoires de peuples, cultures, traditions centenaires que de cette manière on sent plus proches. Une de ses récoltes est voire dédiée au sujet de l’amour, l’amour qui ne connaît pas de frontières. Des images de couples multi-couleur, couples d’âgées, de jeunes et d’enfants. Images de couples au parc, sur une piste de danse, qui s’embrassent ou qui se promènent. Des couples très différentes et qui pourtant se ressemblent beaucoup.

Actuellement en France les photos de Steve McCurry sont affichées dans la Galerie Fréderic Got en Rue de Seine à Paris (75006). L’exposition « Prémonition » sera ouverte au public jusqu’au 30 décembre 2015.



Regardez la galerie de photos dédiée au Bouddhisme : Cliquez ici


Previous articleKalama Sutta
Next articleÀ dos d’éléphant

Commentaires sont fermés