Lors d’une grande conférence de presse à trois jours de législatives historiques, la chef de file de l’opposition a réagi à l’emploi du terme « génocide » dans une question d’un journaliste.
« Il est très important de ne pas exagérer les problèmes de ce pays », a-t-elle déclaré. « Le pays tout entier est dans un état dramatique, pas seulement l’Etat Rakhine », région de l’ouest du pays où vit des milliers de Rohingyas, pour nombre d’entre eux dans des camps de déplacés, a-t-elle lancé.
Aung San Suu Kyi a été critiquée ces derniers mois à l’étranger pour son silence au sujet des 1,3 million de Rohingyas musulmans confrontés à des violences communautaires et des lois discriminatoires dans un pays très majoritairement bouddhiste.
D’après un rapport de l’université Yale publié la semaine dernière, il existe de « solides preuves » pour dire qu’un génocide est en cours contre les Rohingyas.
Les étudiants en droit ayant mené une enquête juridique évoquent les meurtres, les restrictions imposées sur les naissances et l’instauration de conditions ayant pour conséquence de détruire le groupe (vie dans des camps, privation de nourriture, de soins…), ce qui s’apparente selon eux à la définition d’un génocide.
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