La 7e Journée mondiale des donneurs de sang aura lieu lundi 14 juin. À cette occasion, l’ Établissement français du sang – qui fête ses dix ans – organise la seconde édition du Festival Globule. l’EFS, acteur majeur de la santé publique en France, qui oeuvre au quotidien pour assurer l’autosuffisance en produits sanguins sur notre territoire, entend profiter de l’événement pour rappeler au plus grand nombre l’importance du don de sang à l’heure où les besoins ne cessent d’augmenter. En pratique, le Festival Globule va mettre le don de sang à l’honneur partout en France. Organisé simultanément dans 24 grandes villes, il est conçu comme un grand village festif qui proposera de nombreuses animations et, évidemment, une collecte de sang.
La journée doit permettre de recruter de nouveaux donneurs. En cette période préestivale où il est important que les Français restent mobilisés, l’EFS souhaite une nouvelle fois rappeler qu’il n’existe pas de produit capable de se substituer au sang humain. Le don de ce précieux liquide reste donc vital pour des milliers de malades atteints de pathologies graves (cancers, leucémies…) ou de maladies génétiques (drépanocytose, thalassémie…). Chaque année, un million de patients sont soignés grâce aux dons de sang et les besoins sont en augmentation. Aujourd’hui, l’EFS a besoin de 9.500 dons par jour pour répondre à la croissance de la demande.
Un sondage réalisé en ligne par Harris Interactive, du 5 au 12 mai 2010, auprès d’un échantillon de 1.000 personnes indique que 57 % disent avoir fait don de leur sang au moins une fois au cours de leur vie. Ce sont les femmes, notamment celles de plus de 50 ans, qui donnent le plus. Les catégories socio-professionnelles supérieures (CSP +) s’impliquent davantage dans ce type de don que les autres. Malheureusement, la fréquence des prélèvements est faible : 69 % des Français ayant déjà offert plusieurs fois leur sang affirment le faire moins d’une fois par an, voire rarement. Plus inquiétant encore, les Français n’ayant donné qu’une seule fois jusqu’à maintenant disent majoritairement qu’ils n’ont pas l’intention de recommencer. Quant à ceux qui ne l’ont jamais fait, ils le justifient par des raisons de santé, une absence d’occasion, la peur des piqûres ou le manque de temps. Changeront-ils d’avis lundi prochain ?