« L’Encyclopédie de la Vie offrira des informations précieuses et bien organisées sur la biodiversité et sa protection à tout le monde, partout dans le monde et à tout moment », assure James Edwards qui dirigera ce projet ambitieux.
Les espèces vivantes cataloguées depuis près de deux cent cinquante ans par les scientifiques seront enfin réperoriées dans ce qui doit devenir la Bible numérique de la biodiversité.
La tâche est ardue car il s’agit de décrire les 1,8 millions d’espèces vivantes connues, animales et végétales. Jusqu’à maintenant, 1,25 millions de pages ont déjà été scannées.
Dix ans de travail seront nécessaires pour qu’à terme, 300 millions de pages numériques soient accessibles au grand public, estiment les nombreuses institutions scientifiques unies dans ce projet.
A son origine, la conscience des risques que représente le réchauffement climatique et la surexploitation par les êtres humains. Et surtout la collaboration de multiples institutions dont les principaux sont le Marine Biological Laboratory, l’université américaine de Harvard, le Musée d’histoire naturelle de Londres et le Royal Botanic Garden britannique.
Pour le moment, son développement est financé avec des dons privés qui s’élèvent à 12,5 millions de dollars (9,23 millions d’euros).
A juste titre un investissement pour l’avenir.
Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv
