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Al Gore : Une vérité évidente

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NOUS AVONS DIX ANS POUR SAUVER NOTRE PLANETE.


Qu’attendons-nous? Qu’il soit trop tard ?

Le déquilibre devient évident pour tous.

Alors pourquoi nos politiques ne font-ils rien?

Al GORE
Al GORE
Al Gore réussit à sensibiliser les opinions publiques, en Europe, mais aussi et surtout aux USA.

C’est une victoire, pour celui qui sillonne son pays depuis plus de cinq ans, en appelant ses concitoyens à réagir. Le 3 février 2007, quarante-six pays ont ratifié l’Appel de Paris lancé par le président français, au terme de la Conférence pour une gouvernance écologique mondiale. Le texte propose notamment la création d’une véritable organisation internationale sur l’environnement : une ONU de l’écologie. Les experts du GIEC ont affirmé la responsabilité très probable de l’homme dans le dérèglement climatique, contrairement aux autorités américaines qui continuent à nier la gravité des dérèglements de notre planète.

Le Glavier Shepard
Le Glavier Shepard
Par son film, « une vérité qui dérange » que Buddhachannel vous encourage à voir si ce n’est déjà fait, Al Gore fait une démonstration sans contestation de l’état de notre planète, à travers des calculs irréfutables et impressionnants. Le ton est à l’alarme : élévation du niveau des mers (de 1993 à 2003, le niveau moyen des mers a crû de 3,1 mm), accroissement de l’activité des cyclones tropicaux intenses, dans la zone de l’Atlantique Nord depuis les années soixante-dix (Katrina en Août 2005 à la Nouvelle-Orléan), fonte des glaciers, accentuation des évènements climatiques extrêmes (sécheresse : les canicules françaises à répétition ; inondations : le ravage de Djakarta…).

Glacier Sperry : disparu
Glacier Sperry : disparu

Par de multiples photos, Al Gore montre les mêmes endroits à quelques années d’intervalles. Le choc des images est plus que parlant : la terre apparaît, là où était la banquise. Le Kilimondjaro a perdu ses neiges éternelles. Certains glaciers américains ou européens ont disparu en 10 ans seulement !

Apocalypse en vue ? Les experts s’accordent sur ce point : il nous reste moins de dix ans pour éviter une catastrophe planétaire. Al Gore montre par des animations les eaux qui s’élèvent et envahissent New York, et même l’endroit des Twin Towers touché par les eaux. Tout un symbole. L’Amérique attaquée non plus par les terroristes, mais par ses propres excès… puisque les USA restent les principaux pollueurs au monde.

La tempête médiatique « pro-écolo » qui sévit sur notre planète depuis quelques mois n’est pas un effet de mode. C’est une prise de conscience.

Depuis des années, l’ex-candidat déchu à l’élection présidentielle américaine parcourt le pays le plus pollueur du monde pour le dire : l’heure est grave, il faut changer de comportement et de politique. C’est un défi vital pour notre civilisation qui se meurt. Il voulait réveiller les esprits endormis par les dédramatisations politisées de quelques dirigeants. David Guggenheim a décidé de suivre l’ex vice-président du gouvernement de Bill Clinton dans ses conférences. Il a réalisé, en 2006, LE documentaire qui dérange, sur une vérité trop humaine. A voir à tout prix, pour mieux comprendre l’étendue du problème.

Mais Al Gore le répète : il est encore temps de changer, de sauver notre climat pour offrir à nos enfants une terre encore vivable.

« Et le Prix Nobel va à … Al Gore » titrait l’agence de presse américaine Associated Press. Et la ponctuation subtile d’exprimer la surprise des journalistes.


Al_Gore_Oslo_.jpg Cette décision serait due selon un législateur norvégien, à ses non moindres efforts pour attirer l’attention sur les dangers du réchauffement climatique. On se rappelle encore du livre et documentaire choc An Inconvenient Truth [[Une Vérité qui Dérange]], deux fois nominé aux oscars ce même mois. Al Gore aurait en effet « fait la différence » au dire du norvégien Boerge Brende, l’ancien ministre de l’environnement. M. Brende aurait rallié son opposant politique Heidi Soerensen, de la Gauche Socialiste, afin de nominer Al Gore, ainsi que l’activiste Inuit canadienne Sheila Watt-Cloutier.

« Al Gore, comme personne d’autre, a mis le changement climatique à l’ordre du jour »


Boerge Brende


L’ancien vice-président américain est maintenant détenteur d’un titre qui des années auparavant avait déjà été attribué à d’illustres militants de la Paix tels que Gandhi, Martin Luther King ou Aung San Suu Kyi. Un titre conjointement décerné cette année, au GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), un des nombreux organes de l’ONU. Ole Danbolt Mjoes, président du comité Nobel arguait de leurs efforts visant à accroître les connaissances sur le changement climatique. Une année placée donc sous le signe du réchauffement climatique, si on en croit cette décision quelque peu déroutante de la part du comité Nobel norvégien. Ayons foi toutefois, dans le temps et le Time qui classe M. Gore parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde…


Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv

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