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Les chemins de traverse d’un moine bouddhiste

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Marqué par ses neuf mois passés dans un monastère bénédictin français, le Vénérable Hyangjok, moine bouddhiste sud-coréen s’attache à encourager un dialogue intermonastique encore balbutiant.

Hyangjok à l’abbaye bénédictine de la Pierre-qui-Vire en 2009. Abbaye de La pierre qui vire
Hyangjok à l’abbaye bénédictine de la Pierre-qui-Vire en 2009. Abbaye de La pierre qui vire

En décembre 1989, un jeune moine bouddhiste sud-coréen de 29 ans pousse la porte du monastère bénédictin de la Pierre-qui-Vire, caché dans la forêt du Morvan. Il y restera neuf mois, partageant chaque instant de la vie des moines : le travail, l’étude, la prière, les repas, l’ascèse.

Mais ce n’est qu’une vingtaine d’années plus tard que le vénérable Hyangjok, devenu l’un des principaux dignitaires de l’ordre Jogye, la première congrégation bouddhiste de Corée du Sud, publie le récit de son expérience monastique catholique.

Un succès de librairie

Son livre, Ascèse dans un monastère de France, qui vient d’être traduit en français, est un succès de librairie dans son pays natal : 70 000 exemplaires vendus. Son visage s’éclaire d’un large sourire lorsqu’il évoque son séjour à la Pierre-qui-Vire et la Règle de saint Benoît.

« Je me souviens encore des gestes que l’on utilisait pour communiquer en silence », démontre-t-il, mouvements des mains à l’appui, lors d’une rencontre autour d’un thé dans le grand temple de Jogyesa, en plein cœur de Séoul.


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