Comme chaque année, la Conférence des six responsables religieux de Hongkong (bouddhisme, catholicisme, confucianisme, islam, protestantisme et taoïsme) a délivré un message à l’occasion du Nouvel An lunaire, qui débute la semaine prochaine sous le signe de la chèvre de bois.
Dans un texte publié courant janvier en anglais et en chinois, les six responsables des principales religions de la Région administrative spéciale (RAS) de Hongkong ont tiré la sonnette d’alarme au sujet d’un fléau qu’elles dénoncent déjà depuis plusieurs années : le réchauffement climatique et ses conséquences.
La déclaration du Colloquium of Six Religious Leaders of Hong Kong est en effet, pour cette année 2015, entièrement consacrée à l’impact de l’effet de serre sur le climat, qui engendre « famine, maladies, migrations de masse, typhons » et autres « catastrophes imprévisibles ». Les responsables religieux ont exprimé tout particulièrement leur inquiétude concernant le fait que le réchauffement climatique atteindrait bien plus gravement « les populations les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète ».
« Nous devons prendre soin de notre planète en tant que gardiens de la création, et cela non seulement pour nous-mêmes mais pour les générations futures qui y vivront », annoncent les chefs religieux qui énumèrent ensuite une liste des maux qui ont déjà commencé à « changer la vie sur notre terre » : « Le rythme des saisons est altéré, le niveau de la mer monte, et l’on signale des records de température partout à travers le monde. »
Ce message du Nouvel An lunaire se veut donc particulièrement pressant, demandant à la communauté internationale et aux chefs d’Etat « d’agir dès maintenant » et de convenir au plus vite de signer un accord lors la Conférence internationale sur le climat qui se tiendra à Paris sous l’égide de l’ONU en décembre 2015. « Le temps nous est désormais compté », avertissent encore les chefs religieux.
La déclaration se conclut par un appel adressé aux responsables politiques du monde entier « à se pencher davantage sur le partage des responsabilités de chacun pour agir dans le domaine climatique, plutôt que de camper sur leurs positions respectives et leurs désaccords ».
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